Nous empruntons ensuite avec précaution la sanenzaka, une rue dans laquelle il ne faut pas tomber sous peine de... mourir trois ans après ! Nous atteignons ainsi un quartier à l'ancienne constitué d'une multitude de petites boutiques de souvenirs et de produits locaux où il n'est pas rare de croiser des Japonais en train de faire leur shopping en yukata (léger kimono d'été porté aussi bien par les hommes que par les femmes).
Et comme nous en avons croisé plusieurs en approchant du quartier traditionnel de Gion, Tadashi ressort son matériel pédagogique pour nous expliquer la différence entre les geikos (à droite sur son image : elles sont indépendantes et majeures - majorité à 20 ans ici - et sont habillées en couleurs plus sobres) et les maikos (à gauche sur son image : apprenties geikos qui étudient cet art pendant 5 ans ici, Kyoto comptant plusieurs écoles de ce type ; elles sont habillées de kimonos plus colorés). Ces dames de compagnie raffinées très recherchées par une clientèle aisée dédient leur vie à la pratique des arts traditionnels japonais et n'ont apparemment pas la connotation négative (sexuelle) des geishas. C'est - toujours d'après notre guide - un honneur d'avoir dans sa famille une jeune fille acceptée dans une telle école quand elle atteint l'âge de 15 ans. J'ai réussi à prendre une photo d'une maiko au vol à Gion non loin d'une école mais c'est un peu flou, désolée.
je me rappelle encore de la maiko que l'on avait rencontré avec tadashi. MANAHE !
RépondreSupprimerquel souvenir !