On avance dans le voyage et toujours de nouvelles (re)découvertes culinaires. Ce midi au bord du lac Kawaguchi, nous recevons un gros plateau composé notamment d'un plat encore en train de mijoter qu'on ne pourra manger que quand la flamme en-dessous sera éteinte. Il s'agit de sukiyaki, un plat parfois appelé "fondue japonaise". Nous avions notamment ici une viande devenue très tendre après cuisson et de petits champignons.
Et le même soir, nous nous retrouvons avec Fabien, Anthony, Vincent et Benny pour un repas yakitori, de petites brochettes cuites sur un grill. Sauf que le resto choisi à Otsuka derrière chez moi ne possède ni carte en anglais, ni carte en images, ni serveur s'exprimant dans une autre langue. Mais un sympathique Japonais de la table voisine nous a très gentiment pris sous son aile : il nous a traduit toute la carte des boissons (j'ai pris l'umeshu soda) en anglais ainsi que celle des plats. Et il nous a assités à chaque nouvelle commande de petites brochettes. Ca valait bien une photo ! Vous voyez sur mes assiettes : yakitori de jambon grillé, de poulet avec une choupette de sauce sure à la prune (la fameuse petite prune ume qui sert à fabriquer l'umeshu) et de porc avec des légumes. Délicieux ! Et on a fini au combini du coin pour acheter une glace à la fraise (recommandée - à juste titre - par Vincent) dégustée en se baladant dans le quartier.
Ce blog permet de suivre mes aventures au Japon au fil des saisons (et notamment les étapes de la randonnée autour de l'île de Shikoku). Vous partez ainsi avec moi à la découverte du pays à travers mes visites historiques et culturelles, balades en ville et dans la nature, lectures diverses et dégustations de mets... A bientôt ! Céline [Belgique]
N.B. : Descendez en bas de page pour consulter les archives par ordre chronologique (sélectionnez une date) ou par thème (choisissez un mot clé).
jeudi 21 juillet 2011
TESTE POUR VOUS : LE ONSEN - REPORTAGE EXCLUSIF
Prévu dans le programme de la promenade autour du Mont Fuji, le moment de détente au onsen s'est transformé vers la fin en reportage exclusif : profitant qu'il n'y avait que les participants d'Autrement le Japon dans la place, j'ai pu prendre quelques clichés afin de vous présenter un mode d'emploi en photos. C'est rare d'avoir cette opportunité, profitez-en !
Un peu de vocabulaire pour commencer : le onsen est un bain thermal japonais dont l'eau est généralement issue de sources volcaniques et est donc réputée pour ses effets thérapeutiques (qui peuvent varier selon les minéraux présents). Quand il est extérieur, le bain est appelé rotenburo. Dans ces deux cas, la source chaude est donc géothermique, contrairement à l'eau des bains publics sento (plus particulièrement destinés à ceux qui n'ont pas de salle de bain chez eux) où l'eau utilisée est de l'eau du robinet. En premier lieu, trouvez le bon vestiaire (hommes/femmes) et laissez-y vos vêtements et sacs dans les paniers prévus à cet effet.
Si vous portez des lunettes, vous pouvez jeter un oeil au onsen pour localiser les divers éléments importants (ce que j'ai fait) et laissez-les ensuite au vestiaire. Et tant que vous y êtes, abandonnez aussi à cet endroit votre timidité et votre pudeur car c'est complètement nu que les bains se prennent. Vous pouvez emmener avec vous une petite serviette (comme celle offerte par ALJ) ou une grande si vous êtes une femme mais elle ne doit en aucun cas toucher l'eau des bains (posez-la plus loin ou sur votre tête quand le moment sera venu). Franchement, moi je suis pudique et je n'ai eu aucun problème. Les Japonais n'ont pas le même rapport au corps que les Européens. Ici la nudité est naturelle, le corps n'est pas honteux et on se montre tel qu'on est.
Il est ensuite très important de se laver avant de pénétrer dans les bains : ils sont en effet prévus pour la détente et pas pour se récurer ! Chacun s'installe donc sur un tabouret dans son petit coin qui est équipé d'une douche, de savon, de shampoing et même d'après-shampoing. Il faut bien se rincer (il ne doit pas y avoir de bulles de savon dans les bains) et s'attacher les cheveux le cas échéant.
Vous êtes maintenant prêt pour profiter pleinement des bains normaux (à 43°) intérieur et extérieur ainsi que du bain à bulles (à 38,5°). Encore quelques petites règles à respecter : on ne plonge pas sa tête sous l'eau et on ne parle pas trop fort dans cet endroit de relaxation. Evitez d'y rester trop longtemps afin de ne pas faire de malaise. Et ne vous rincez pas en sortant si vous souhaitez prolonger l'effet des minéraux présents dans l'eau. Enfin, essuyez-vous avec votre petite serviette afin de ne pas détremper les vestiaires en y retournant.
Vous avez ensuite normalement à votre disposition miroir, brosse, sèche-cheveux, etc. pour vous refaire une beauté et rejoindre vos compagnons de route dans la salle des tatamis. Là vous pouvez continuer à méditer en regardant la belle nature qui vous entoure (ce n'est pas pour rien que ce lieu s'appelle Onsenji = le temple du onsen), lire ce qui est mis à votre disposition - en japonais bien sûr - ou encore vous faire masser par des fauteuils de torture (dixit les cobayes !). Ou traîner un peu et en profiter pour prendre des photos pour votre reportage une fois que le onsen est vide... ;o)
Un peu de vocabulaire pour commencer : le onsen est un bain thermal japonais dont l'eau est généralement issue de sources volcaniques et est donc réputée pour ses effets thérapeutiques (qui peuvent varier selon les minéraux présents). Quand il est extérieur, le bain est appelé rotenburo. Dans ces deux cas, la source chaude est donc géothermique, contrairement à l'eau des bains publics sento (plus particulièrement destinés à ceux qui n'ont pas de salle de bain chez eux) où l'eau utilisée est de l'eau du robinet. En premier lieu, trouvez le bon vestiaire (hommes/femmes) et laissez-y vos vêtements et sacs dans les paniers prévus à cet effet.
Si vous portez des lunettes, vous pouvez jeter un oeil au onsen pour localiser les divers éléments importants (ce que j'ai fait) et laissez-les ensuite au vestiaire. Et tant que vous y êtes, abandonnez aussi à cet endroit votre timidité et votre pudeur car c'est complètement nu que les bains se prennent. Vous pouvez emmener avec vous une petite serviette (comme celle offerte par ALJ) ou une grande si vous êtes une femme mais elle ne doit en aucun cas toucher l'eau des bains (posez-la plus loin ou sur votre tête quand le moment sera venu). Franchement, moi je suis pudique et je n'ai eu aucun problème. Les Japonais n'ont pas le même rapport au corps que les Européens. Ici la nudité est naturelle, le corps n'est pas honteux et on se montre tel qu'on est.
Il est ensuite très important de se laver avant de pénétrer dans les bains : ils sont en effet prévus pour la détente et pas pour se récurer ! Chacun s'installe donc sur un tabouret dans son petit coin qui est équipé d'une douche, de savon, de shampoing et même d'après-shampoing. Il faut bien se rincer (il ne doit pas y avoir de bulles de savon dans les bains) et s'attacher les cheveux le cas échéant.
Vous êtes maintenant prêt pour profiter pleinement des bains normaux (à 43°) intérieur et extérieur ainsi que du bain à bulles (à 38,5°). Encore quelques petites règles à respecter : on ne plonge pas sa tête sous l'eau et on ne parle pas trop fort dans cet endroit de relaxation. Evitez d'y rester trop longtemps afin de ne pas faire de malaise. Et ne vous rincez pas en sortant si vous souhaitez prolonger l'effet des minéraux présents dans l'eau. Enfin, essuyez-vous avec votre petite serviette afin de ne pas détremper les vestiaires en y retournant.
Vous avez ensuite normalement à votre disposition miroir, brosse, sèche-cheveux, etc. pour vous refaire une beauté et rejoindre vos compagnons de route dans la salle des tatamis. Là vous pouvez continuer à méditer en regardant la belle nature qui vous entoure (ce n'est pas pour rien que ce lieu s'appelle Onsenji = le temple du onsen), lire ce qui est mis à votre disposition - en japonais bien sûr - ou encore vous faire masser par des fauteuils de torture (dixit les cobayes !). Ou traîner un peu et en profiter pour prendre des photos pour votre reportage une fois que le onsen est vide... ;o)
PROMENADE AUTOUR DU MONT FUJI... SANS LE VOIR
Ce matin, c'est en minibus que nous prenons la route vers le Mont Fuji. Tout en nous donnant des explications sur les 5 grands lacs situés autour de cette montagne de 3776 mètres de haut (c'est-à-dire les lacs Kawaguchiko, Yamanakako, Saiko, Shojiko et Motosuko), notre guide Kenji nous présente la poupée teruteru bozu qu'il a fabriquée la veille. Traditionnellement, les enfants confectionnent ces poupées avec des mouchoirs en papier les jours de pluie en chantant une comptine pour chasser la pluie. Ca a l'air de fonctionner vu que la pluie s'est arrêtée aujourd'hui mais il fait toujours couvert quand nous arrivons au lac Saiko.
Nous passons la matinée à Saiko Iyashi no Sato, un village de maisons aux toits de chaume dans lesquelles nous sommes libres de pénétrer à la rencontre des divers artisans. Ainsi, je vais boire le thé chez une charmante (mais peu causante) dame. Plus loin, une maison-musée raconte l'état du village en 1966 après le passage d'un typhon qui a tout dévasté ; le village actuel est en fait une reconstitution. On se croirait chez les Gaulois du nord (on s'attend presque à voir débouler Astérix, Obélix et Idéfix) ; ça tombe bien, c'est la fête nationale belge.
Nous entrons ensuite chez une dame très souriante (voir la photo à 5 avec elle et les Suisses du groupe) qui se fait un plaisir d'habiller certains d'entre nous de kimonos colorés afin de réaliser une séance photo très sympa. Notre samouraï de guide Kenji se prête au jeu avec moi mais apparemment c'est lourd une tenue de samouraï, surtout le casque ! Nous poursuivons ainsi cette très agréable balade dans le village jusqu'au repas de midi. On aurait dû très bien voir le Mont Fuji d'ici mais les nuages sont toujours présents... Peut-être cet après-midi lors du tour en bateau.
Nous reprenons le minibus pour aller manger près d'un autre lac : Kawaguchiko. A la sortie du restaurant, nous partons en balade sur le bateau appelé "Ensoleillé" (ça ne s'invente pas) mais les nuages sont toujours très bas comme vous le constatez sur les photos et nous ne voyons toujours pas le Mont Fuji alors que nous sommes très proches. Nous enchaînons avec une visite au onsen local (voir mon billet suivant : Testé pour vous : le onsen - reportage exclusif) mais la montagne sacrée reste cachée après ce moment de détente également.
Je souris toujours mais je râle un peu intérieurement. Les vents du typhon n'ont pas encore emmené assez loin les nuages qui sont vraiment posés sur les collines avoisinnantes. Il est probable que demain ce sera dégagé. Je n'avais pas besoin de cette bonne raison pour revenir au Japon mais bon ça en fera une de plus. En attendant, je me console en regardant mes cartes postales achetées sur place...
Nous passons la matinée à Saiko Iyashi no Sato, un village de maisons aux toits de chaume dans lesquelles nous sommes libres de pénétrer à la rencontre des divers artisans. Ainsi, je vais boire le thé chez une charmante (mais peu causante) dame. Plus loin, une maison-musée raconte l'état du village en 1966 après le passage d'un typhon qui a tout dévasté ; le village actuel est en fait une reconstitution. On se croirait chez les Gaulois du nord (on s'attend presque à voir débouler Astérix, Obélix et Idéfix) ; ça tombe bien, c'est la fête nationale belge.
Nous entrons ensuite chez une dame très souriante (voir la photo à 5 avec elle et les Suisses du groupe) qui se fait un plaisir d'habiller certains d'entre nous de kimonos colorés afin de réaliser une séance photo très sympa. Notre samouraï de guide Kenji se prête au jeu avec moi mais apparemment c'est lourd une tenue de samouraï, surtout le casque ! Nous poursuivons ainsi cette très agréable balade dans le village jusqu'au repas de midi. On aurait dû très bien voir le Mont Fuji d'ici mais les nuages sont toujours présents... Peut-être cet après-midi lors du tour en bateau.
Nous reprenons le minibus pour aller manger près d'un autre lac : Kawaguchiko. A la sortie du restaurant, nous partons en balade sur le bateau appelé "Ensoleillé" (ça ne s'invente pas) mais les nuages sont toujours très bas comme vous le constatez sur les photos et nous ne voyons toujours pas le Mont Fuji alors que nous sommes très proches. Nous enchaînons avec une visite au onsen local (voir mon billet suivant : Testé pour vous : le onsen - reportage exclusif) mais la montagne sacrée reste cachée après ce moment de détente également.
Je souris toujours mais je râle un peu intérieurement. Les vents du typhon n'ont pas encore emmené assez loin les nuages qui sont vraiment posés sur les collines avoisinnantes. Il est probable que demain ce sera dégagé. Je n'avais pas besoin de cette bonne raison pour revenir au Japon mais bon ça en fera une de plus. En attendant, je me console en regardant mes cartes postales achetées sur place...
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