mercredi 17 octobre 2012

TESTE POUR VOUS : SOIREE GYOZAS ET JEU DE SOCIETE

La nuit est tombée sur Kyoto mais la pluie n'a pas envie de cesser. Moi je rêve depuis plusieurs jours de gyozas et, vu qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, j'ai organisé une gyozas party ! ;o) Plus sérieusement, j'ai lancé l'idée du resto et elle a très bien été suivie, à tel point qu'on a dû se séparer en 2 tables et que même notre guide Tadashi est revenu dans notre quartier pour souper avec nous. 






Oui oui, je suis heureuse d'avoir mes gyozas. Il faut dire que j'y pensais depuis le début de Shikoku ! Après ce bon repas, nous voulions aller boire un verre dans un endroit sympa - et pas encore à côté de l'auberge de jeunesse où les garçons buvaient des bières belges à 8 euros chaque soir - et Tadashi nous a déniché une brasserie près de la gare. Au programme : jazz, popcorn salé et... bières belges. Impossible d'y échapper ! Il y a même de la Kriek. Bref, j'opte évidemment pour un umeshu et on se remet à discuter quand Tadashi nous sort un jeu de société (en français, s'il vous plaît !) sur la langue française. Moi qui adore ça, j'ai sauté sur l'occasion, on a distribué les cartes, tenté de comprendre les règles (je pense que Stéphanie cogite encore à ce sujet) et on a surtout bien ri. Soirée mémorable ! :o)





KYOTO : PHILOSOPHIE ET MANGA SOUS LA PLUIE

Cela n'a pas pu vous échapper dans mon premier billet sur les ébauches de Koyo : le ciel était gris et la pluie s'est mise à tomber sans interruption du midi jusqu'au soir. C'est donc sous nos parapluies que nous avons médité sur le chemin de la philosophie (nous sommes habillés "un peu" différemment de l'an dernier dans : Kyoto : intense réflexion sur le chemin de la philosophie).




Incroyable mais vrai : ce midi-là notre guide japonais nous a emmenés dans un resto... chinois ! Sacré Tadashi ;o) Nous reprenons ensuite vestes et parapluies pour la suite de la promenade dans Kyoto. En rue, nous croisons un drôle de bus réservé aux filles (Princess Line) et dans les temples des nuées d'écoliers japonais cachés sous leurs parapluies. En parlant de parapluie, spécial clin d'oeil à Laurent avec ce spécimen du manga One Piece vu au Kiyomizudera.








Enfin, comme en juillet 2011 (lire : Kyoto : Temple Kiyomizu et shopping), nous traversons le quartier de Gion et ses nombreuses boutiques. Mais en grande habituée, je sais maintenant où aller pour m'offrir une bouteille d'umeshu au yuzu, des biscuits à la cannelle ou encore faire un coucou à Totoro avant de rentrer un peu au sec et écrire quelques lignes du blog. Et avant de terminer ce billet, je voulais saluer la nouvelle initiative de Tadashi qui nous a apporté cette année une fiche de vocabulaire propre à sa ville mais aussi un jeu de piste avec des questions lors de chacune des visites effectuées avec lui.



KYOTO : EBAUCHES DE KOYO

Avant que ce voyage spécial Shikoku ne soit organisé, c'est pour Koyo (littéralement "feuille rouge") que j'avais décidé de revenir au Japon : il s'agit de cette période de la mi-novembre où les arbres changent de couleurs, et notamment les érables japonais qui virent au rouge. Il était encore un peu tôt pour cela lors de ce séjour à Kyoto mais j'ai pu admirer les ébauches de l'automne au détour de certaines visites. Tout d'abord, je suis retournée me balader aux jardins sec et humide que j'avais déjà aimés l'an passé (voir : Kyoto : le jardin sec et zen du Ryoan-ji).






Un endroit toujours aussi calme - faut dire qu'il était tôt - et poétique. Vous vous souvenez peut-être aussi de mon papier Kyoto : coup de foudre pour les pavillons d'or et d'argent ? Il était en tout cas impensable pour moi de revenir dans l'ancienne capitale en cette saison sans passer voir à quoi ressemblent ces deux lieux au début de l'automne. Nous sommes donc remontés dans notre taxi à 3 trèfles (pour l'anecdote, cette société compte 1400 véhicules et on est très chanceux si on tombe sur l'une des 5 voitures à avoir 4 feuilles de trèfle sur son logo : une légende dit qu'on reçoit alors une réduction sur la course ; le chauffeur nous a dit que selon lui c'était seulement un papier porte-bonheur qui nous était remis) en direction du Pavillon d'or.








Vert, jaune, orange, rouge... Les  couleurs sont magnifiques et, même si la pluie se met à tomber, nous gardons le sourire. Nous sommes aussi frappés par la gentillesse de notre souriant chauffeur qui a bravé la foule des sorties scolaires au Pavillon d'or afin de nous amener dès les premières gouttes de grands parapluies ... alors que nous avions les nôtres. Suite logique de cette visite : le Pavillon d'argent.