Même constat chez Freshness Burger que chez le concurrent : les sandwichs ne vous attendent pas des heures à l'avance mais sont confectionnés au moment de la commande. Ce qui permet aussi une originalité dans la carte avec des aliments plus fragiles et peu communs habituellement dans ce genre d'endroits, tel l'avocat dans le célèbre "avocado burger". Et puis merci à Pascal pour le judicieux conseil à propos du délicieux jus de kiwis. Au final, on n'a pas réussi à départager les deux adresses de restauration rapide testées mais l'expérience fut gustativement sympathique.
Ce blog permet de suivre mes aventures au Japon au fil des saisons (et notamment les étapes de la randonnée autour de l'île de Shikoku). Vous partez ainsi avec moi à la découverte du pays à travers mes visites historiques et culturelles, balades en ville et dans la nature, lectures diverses et dégustations de mets... A bientôt ! Céline [Belgique]
N.B. : Descendez en bas de page pour consulter les archives par ordre chronologique (sélectionnez une date) ou par thème (choisissez un mot clé).
vendredi 22 juillet 2011
TESTE POUR VOUS : LE BURGER JAPONAIS
Suite à une discussion acharnée entre un accompagnateur ALJ vantant les mérites du Mos Burger et un autre défendant corps et âme le Freshness Burger, nous avons décidé de tester ces deux enseignes japonaises assez présentes dans les rues de Tokyo (et il y a aussi des Mc Do en masse évidemment). Direction le Mos Burger pour commencer : un personnel agréable, des sandwichs préparés à la commande (ce qui fait qu'on va s'asseoir avec un petit numéro et qu'on nous les apporte par la suite) et du melon soda sur la carte bilingue. Que du positif ! Et la fraîcheur des burgers valait le temps d'attente.
NIKKO ET LES TROIS PETITS SINGES DE LA SAGESSE
Nous retrouvons ce matin notre chauffeur d'hier avec un minibus un peu moins grand vu que nous sommes moins nombreux à nous lancer pour les 2 heures de route vers Nikko. Mais Kenji a tout prévu pour faire passer le temps : il nous a préparé un panorama original de la musique japonaise contemporaine et nous écoutons avec plaisir les morceaux sélectionnés entrecoupés d'anecdotes. A un moment, nous dépassons le Saitama Stadium 2002, un stade que Kenji qualifie d'historique car le Japon y a gagné son premier point en coupe du monde de football en 2002 face à... la Belgique !
Après toute cette route, nous avalons un bon repas (poulet, riz, oeuf et légumes servis dans une belle boîte avec une soupe miso aux champignons pour moi) et nous pénétrons dans le Parc national de Nikko dont les temples et sanctuaires ont été inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1999. A commencer par ce beau pont rouge sacré. Nous recevons ensuite un ticket d'entrée composé d'une petite carte et de cinq sous-tickets qui nous permettrons de visiter les principaux lieux culturels du parc.
Pas de photos dans le temple Rin-no-ji (Sanbutsudo) et l'extérieur est en travaux, vous ne découvrirez donc de lui que cette photo plaquée sur la bache le protégeant lors de la restauration. Nous continuons notre progression dans la montagne, dépassons la pagode à 5 étages de 32 mètres de haut et pénétrons dans le sanctuaire Toshogu érigé en1636. C'est probablement le plus richement décoré de tout le pays et une multitude de bâtiments le composent. Voyez notamment sur la première photo ci-dessous, un peu caché dans le coin, le lieu appelé "les toilettes de Dieu". Et sur un autre on découvre une représentation plutôt réussie d'éléphants réalisée sur base de récits car l'artiste n'avait jamais vu un tel animal.
Sur les écuries sacrées sont sculptés de nombreux singes car ils étaient censés pouvoir soigner les chevaux malades. Un bâtiment (devant lequel on voit une miko - jeune femme au service d'un sanctuaire shintoïste dont elle est la gardienne - en costume traditionnel chihaya blanc et rouge donner des explications) que la fan de primatologie en moi a adoré. Parmi ces subtils ornements attribués au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634), on peut admirer une des plus anciennes représentations connues des singes de la sagesse (aussi appelés "les trois petits singes"), symboles de la maxime picturale "Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal" qui n'apportera que du bien à celui qui l'adopte. Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours sur lui une petite sculpture des trois singes. Cet animal est en tout cas devenu le symbole de la cité de Nikko.
Nous montons et descendons les marches de ce sanctuaire qui nous offre des points de vue à différentes hauteurs sur ses annexes qui ont toutes leur originalité. Le Yakushido possède notamment un étonnant dragon sur son plafond qui répond par une étrange vibration à l'appel lancé par le prêtre (en tapant deux morceaux de bois l'un sur l'autre) mais uniquement s'il est placé sous la tête de l'animal mythologique.
Et je poursuis ma balade sur les chemins de Nikko, entre questions à notre guide Kenji et rires avec mes nouveaux amis de Bordeaux Stéphanie et Guillaume. Nous posons ici sur le site du Futurasan. Je vous mets aussi la photo d'un torii (portail traditionnel japonais érigé à l’entrée d'un sanctuaire shintoïste pour séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane) afin de vous faire partager une information mentionnée par Kenji : on a l'impression qu'il y a des combini (petit magasin) à chaque coin de rue au Japon et pourtant il n'y en a "que" 40000 dans le pays pour... 80000 torii !
Et la journée à Nikko s'achève sur le très beau site du Rin-no-ji (Taiyuin) où vient nous récupérer le minibus. Après une telle journée de marche dans un bel environnement, la plupart de mes co-aventuriers s'endorment pour les 2 heures de route vers Tokyo tandis que je contemple les paysages japonais en écoutant du classique et de la chanson française (thanks dad pour l'Ipod de mon anniversaire !).
Après toute cette route, nous avalons un bon repas (poulet, riz, oeuf et légumes servis dans une belle boîte avec une soupe miso aux champignons pour moi) et nous pénétrons dans le Parc national de Nikko dont les temples et sanctuaires ont été inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1999. A commencer par ce beau pont rouge sacré. Nous recevons ensuite un ticket d'entrée composé d'une petite carte et de cinq sous-tickets qui nous permettrons de visiter les principaux lieux culturels du parc.
Pas de photos dans le temple Rin-no-ji (Sanbutsudo) et l'extérieur est en travaux, vous ne découvrirez donc de lui que cette photo plaquée sur la bache le protégeant lors de la restauration. Nous continuons notre progression dans la montagne, dépassons la pagode à 5 étages de 32 mètres de haut et pénétrons dans le sanctuaire Toshogu érigé en1636. C'est probablement le plus richement décoré de tout le pays et une multitude de bâtiments le composent. Voyez notamment sur la première photo ci-dessous, un peu caché dans le coin, le lieu appelé "les toilettes de Dieu". Et sur un autre on découvre une représentation plutôt réussie d'éléphants réalisée sur base de récits car l'artiste n'avait jamais vu un tel animal.
Sur les écuries sacrées sont sculptés de nombreux singes car ils étaient censés pouvoir soigner les chevaux malades. Un bâtiment (devant lequel on voit une miko - jeune femme au service d'un sanctuaire shintoïste dont elle est la gardienne - en costume traditionnel chihaya blanc et rouge donner des explications) que la fan de primatologie en moi a adoré. Parmi ces subtils ornements attribués au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634), on peut admirer une des plus anciennes représentations connues des singes de la sagesse (aussi appelés "les trois petits singes"), symboles de la maxime picturale "Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal" qui n'apportera que du bien à celui qui l'adopte. Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours sur lui une petite sculpture des trois singes. Cet animal est en tout cas devenu le symbole de la cité de Nikko.
Nous montons et descendons les marches de ce sanctuaire qui nous offre des points de vue à différentes hauteurs sur ses annexes qui ont toutes leur originalité. Le Yakushido possède notamment un étonnant dragon sur son plafond qui répond par une étrange vibration à l'appel lancé par le prêtre (en tapant deux morceaux de bois l'un sur l'autre) mais uniquement s'il est placé sous la tête de l'animal mythologique.
Et je poursuis ma balade sur les chemins de Nikko, entre questions à notre guide Kenji et rires avec mes nouveaux amis de Bordeaux Stéphanie et Guillaume. Nous posons ici sur le site du Futurasan. Je vous mets aussi la photo d'un torii (portail traditionnel japonais érigé à l’entrée d'un sanctuaire shintoïste pour séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane) afin de vous faire partager une information mentionnée par Kenji : on a l'impression qu'il y a des combini (petit magasin) à chaque coin de rue au Japon et pourtant il n'y en a "que" 40000 dans le pays pour... 80000 torii !
Et la journée à Nikko s'achève sur le très beau site du Rin-no-ji (Taiyuin) où vient nous récupérer le minibus. Après une telle journée de marche dans un bel environnement, la plupart de mes co-aventuriers s'endorment pour les 2 heures de route vers Tokyo tandis que je contemple les paysages japonais en écoutant du classique et de la chanson française (thanks dad pour l'Ipod de mon anniversaire !).
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