mercredi 6 juillet 2011

TESTE POUR VOUS : GYOZAS, SUSHIS, ETC.

Comment ça je triche parce qu'en fait je connaissais déjà et que je ne peux donc pas "tester pour vous" ? Mais non, c'était en Belgique. Il faut bien que je teste le vrai goût japonais des mets. Pour vérifier, comparer, garder un esprit critique sur les saveurs de la vie... ;o) Bon, ok, j'exagère un peu. Mais certains râleurs vont encore trouver que je parle beaucoup de nourriture. C'est juste que François de La Rochefoucauld a dit que "Le bonheur est toujours à la portée de celui qui sait le goûter" et que je m'y emploie méthodiquement.
















Verdict de cette dégustation : les makis l'emportent haut la main tandis que les sushis défendent très bien leur place (sauf le calamar mais c'est personnel ; je déteste les encornets aussi) alors que le long poisson non identifié n'est pas obligé de se retrouver à nouveau dans mon assortiment.


Verdict de cette dégustation : les nouilles froides n'eurent pas vraiment le temps de séjourner dans mon assiette vu qu'elles étaient déjà quasi englouties quand les gyozas furent servis. Ces délicieux raviolis d'origine chinoise (sauf que là-bas ils sont souvent cuits à la vapeur alors qu'au Japon ils sont frits) préparés quasi sous nos yeux par le chef tombèrent à point pour terminer ce repas bienvenu après une matinée de marche. A noter que la découpe irrégulière (des lamelles de jambon, de concombre, etc.) est essentielle afin de montrer à son hôte qu'on a pris le temps de lui préparer son repas de manière artisanale et non vite fait avec des machines industrielles. Vous remarquerez par ailleurs (sur la première photo de cette série) la machine qui est située avant l'entrée du restaurant : on insère son argent, on appuie sur les boutons qui correspondent à notre choix et on remet le ticket qui en sort au chef au moment où il nous accueille et nous installe.
















Enfin, vous découvrez ci-dessus les photos d'un plateau de midi à base de poulet, de riz et de légumes. Et ci-dessous la preuve que je n'oublie pas l'apéro... ;o) (oui il y a des dessins de petits animaux sur les saucisses ; et oui il y a un intrus sur la table)

BAIN DE FOULE ET RETOUR EN ENFANCE A SHIBUYA

A peine sortis de la gare, nous tombons sur le fameux et énorme carrefour "Shibuya Crossing" (notamment immortalisé dans le film "Lost in translation" de Sofia Coppola) avec ses diagonales de piétons, sa foule dense et décidée, ses publicités géantes (en version lumineuse ou papier), ses néons... Nous nous engageons dans le coeur du quartier et nous nous baladons dans ces rues où se mélangent magasins et restaurants de toutes tailles mais aussi établissements de jeux où hurlent les machines à sous et à pinces, les tables électroniques diverses (poker, mahjong...), les jeux vidéos pour jeunes, vieux, filles, garçons et poissons rouges, les photomatons où on peut personnaliser ses créations par des mots doux et des dessins après la prise du cliché sur le fond choisi), etc.

















Après un bon bain de lumières, de bruits et de couleurs, nous nous échappons de la foule grouillante et remontons vers le nord en direction du Parc Yoyogi (qui n'est pas notre objectif du jour vu qu'on sait déjà qu'on y passera un dimanche pour un pique-nique franco-japonais). Nous longeons l'imposant bâtiment de la NHK (la radiotélévision nationale japonaise) et continuons notre chemin à la recherche du gymnase de Yoyogi construit pour les J.O. de 1964 par l'architecte Kenzo Tange (le même qui a conçu la Mairie de Tokyo dont je vous parlerai demain). On tombe bien sur une construction particulière mais ça ressemble plutôt à un énorme chapiteau et, quand je vois flotter en son sommet un drapeau canadien, je plaisante en disant aux autres que ça me fait penser au Cirque du Soleil... pour constater deux minutes plus tard que c'est bien le cas ! Par ailleurs, on a quand même fini par trouver l'original gymnase olympique réalisé en deux parties réconciliant la tradition japonaise et l'avant-garde de l'époque.

















 
La minute culturelle et architecturale terminée, nous effectuons un petit tour à Kiddy Land, un des plus grands magasins de jouets de Tokyo. Sur plusieurs étages, de multiples rayons proposent des produits dérivés à n'en plus finir : des héros de mangas à Star Wars et Bob l'éponge en passant par Monchhichi et... les Smurfs alias les Schtroumpfs ! (Note pour papa : essaye de ne plus casser de vaisselle à la maison, les "bêtes" tasses Schtroumpfs qu'on a dû avoir avec du produit à lessiver valent ici une petite fortune : il y a des affaires à développer)



HACHIKO, LE CHIEN LE PLUS CELEBRE DU JAPON

A la sortie de Shibuya, une des plus grosses gares de Tokyo, une statue rend hommage à Hachiko, le chien le plus célèbre du Japon depuis les années 1920.

Il accompagnait son maître professeur d'université tous les matins à cette station et venait l'y attendre au même endroit tous les soirs. Un jour, le professeur mourut inopinément mais Hachiko continua à venir attendre son maître tous les soirs jusqu'à sa propre mort en 1935, soit durant 7 ans ! A son décès, son histoire se propagea et une statue lui fut érigée. Celle-ci fut fondue plus tard pour les besoins de la guerre mais on en replaça une nouvelle dès 1948.

Progressivement, cet emblème de la fidélité canine fut adopté par de nombreux habitants de Tokyo comme lieu de rendez-vous dans ce quartier. Si bien que, certains soirs, il y a tellement de monde aux alentours qu'il est impossible de trouver ce point de ralliement si on ne le connaît pas !

Un récit touchant qui valait bien la peine d'aller lui faire un petit coucou (et tant que j'y étais je l'ai touché vu que ça porte bonheur).