mercredi 13 juillet 2011

KYOTO : COUP DE FOUDRE POUR LES PAVILLONS D'OR ET D'ARGENT

Encore en pleine réflexion suite à la visite du jardin sec du Ryoan-ji, nous voici arrivés au Pavillon d'Or [Kinkaku-ji] qui, comme son nom l'indique, est couvert d'or fin. Depuis 1394, il avait survécu à tout... jusqu'à un soir de 1950 quand un jeune moine tente de se suicider par immolation et fait brûler le pavillon (sans arriver à son but premier ; il est par contre mort en prison). Monument très célèbre au Japon, il sera reconstruit dès 1955 à l'identique de l'original qui fut d'abord résidence du shogun Yoshimitsu Ashikaga avant de devenir un temple bouddhiste.

















Vous voyez sur l'étang devant le Pavillon d'Or de petites îles (vu de haut, il paraît que ça ressemble à l'archipel du Japon) qui servaient notamment de protection naturelle pour le shogun quand des ennemis le visaient de leurs arcs à flèches. Sur le toit du temple se dresse un phénix, oiseau légendaire - bien connu des amateurs des Chevaliers du Zodiaque ou d'Harry Potter - qui renaît de ses cendres, symbolisant entre autres la longévité.

















De nouveau, ce temple est situé dans un magnifique jardin (j'ai l'impression de me répéter mais je vous assure que c'est très beau) où se mélangent bruits d'eau et chants d'oiseaux. J'y ai vu des iris pour la première fois depuis que je suis arrivée. La roche dans la cascade représente une carpe (elles sont nombreuses dans les étangs ici) tentant de remonter le cours d'eau. Quand elle y parviendra, elle deviendra un dragon.

















Nous prenons ensuite la direction du Pavillon d'Argent [Ginkaku-ji] qui, comme son nom ne l'indique pas, n'est pas argenté. Hi hi hi... En fait, il faudrait plutôt traduire son nom par "temple du jardin argenté" car, à la nuit tombée, la lune éclaire ce temple et sa mer de sable en donnant à l'ensemble un reflet argenté. Le papier que j'ai en main est un porte-bonheur appelé ofuda que nous avons reçu à l'entrée et qui est un talisman protecteur de la famille.


















Ici aussi, un phénix trône sur ce temple datant de 1482 (classé Patrimoine mondial de l'Unesco, comme l'autre pavillon) et un splendide jardin à flanc de montagne nous offre une balade très agréable jusqu'à un point de vue où la ville se dévoile entre les arbres. Je suis tombée amoureuse de Kyoto en une matinée...





















1 commentaire:

  1. C'est peut-être bizarre à dire mais le traitement des abords de leur bâtiment impose la sérénité avant même le temple. Ils sont forts quand même!

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