lundi 12 mai 2014

TESTE POUR VOUS : L'EKIBEN, GASTRONOMIE FERROVIAIRE

Contrairement à mes précédents voyages qui se concentraient plus sur les régions de Tokyo, Kyoto et Shikoku, vous aurez remarqué que j'ai énormément bougé au sein du Japon cette année, changeant de ville quasiment tous les jours. Ces nombreux trajets réalisés en train furent l'occasion de tester une autre particularité gastronomique du Japon : l'ekiben.

Si je vous dis que eki signifie "gare" et que ben vient de "bento", les célèbres "boîtes à repas" japonaises, vous aurez aisément deviné qu'il s'agit de coffrets contenant un repas et vendus dans les gares (dans le hall d'accueil ou sur les quais) et dans les trains.

Ils varient d'une région à l'autre en fonction des spécialités du coin et il paraît même que certains Tokyoïtes demandent à leurs amis partis en week-end ailleurs au Japon de leur ramener un ekiben à leur retour afin de s'ouvrir à d'autres goûts.

Premier ekiben pour moi : à Nagoya, sur le chemin de Takayama (Alpes japonaises).


Riz, porc pané, crevettes panées, oeuf, légumes...
Petite parenthèse concernant une autre curiosité qui change au Japon en fonction des saisons et des régions : le Kit Kat ! Déjà évoquée dans Testé pour vous : le Kit Kat aux agrumes, la quête du Kit Kat régional s'est poursuivie lors de ce voyage et c'est ainsi que j'ai découvert - et partagé avec le groupe - lors d'un changement de train en gare de Toyama l'édition spéciale à la pâte de haricot rouge.

Certains japonais mangent leurs nouilles debout au comptoir d'un mini resto sur le quai...
... et d'autres achètent un ekiben pour le trajet en train
Le Kit Kat local (boîte de 12)


Et ce partage improvisé a créé un bel esprit car chacun a commencé à échanger les spécialités locales qu'il découvrait au fil des différents trajets. C'est ainsi que Thierry m'a fait déguster un délicieux morceau de boeuf de Hida séché et épicé... et m'a aussi proposé de photographier son ekiben particulièrement joli.

A quand les chariots avec ekiben, boissons et glaces dans les trains SNCB et SNCF ?
L'ekiben, un art visuel aussi bien que culinaire (merci Thierry !)
Et comme d'habitude, les Japonais soignent aussi bien le contenu que le contenant

Autre ekiben particulièrement bon : celui acheté au départ de Kanazawa. J'avais déjà goûté aux spécialités locales dans Testé pour vous : les crustacés de Kanazawa mais j'avais encore envie d'un peu de crabe pour le voyage.

L'ekiben, une référence !
Une fraîcheur garantie car les emballages reprennent date ET heure !
Riz, crabe, oeuf émietté, quelques autres poissons et un gros champignon
Au moment de quitter Osaka, rebelote : on passe acheter un ekiben car on a un train sur le temps de midi pour nous rendre à Hiroshima. Et ce billet continue à être participatif vu que Frédéric se prête aussi au jeu du "prêt d'ekiben pour alimenter le blog de Céline en clichés originaux".

Mais pas le temps de goûter les plats des autres : après la photo, mes co-aventuriers récupèrent toujours rapidement leur coffret-repas car c'est vraiment bien bon !





Comme d'habitude, Kenji nous explique quelles sont les spécialités locales afin de nous aider à choisir dans la multitude de possibilités au comptoir d'achat d'ekiben. Et même quand on ne sait pas se décider, on a la version "un petit peu de tout" :



Ah la la, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour alimenter ce blog. J'ai l'air de souffrir... Quel dévouement ! ;o)