mardi 6 mai 2014

MIYAJIMA : SES DAIMS, SON TORII, SES HUITRES

Ce matin, pas de long trajet mais juste un train local et un bateau car nous nous rendons sur l'île de Miyajima, située juste en face d'Hiroshima.


Harry Potter, héros de la nouvelle attraction du parc Universal Studios d'Osaka
9h30 : première glace de la journée (à la pêche blanche, un délice) ! ;o)





Si cette île est surtout connue pour son torii (portique - souvent rouge - marquant l'entrée d'un sanctuaire shintoïste) ayant les pieds dans l'eau, je découvre que Miyajima est aussi habitée par des daims qui se baladent en liberté comme à Nara (lire : Nara : Ses temples et ses daims en liberté). S'ils sont censés vivre sur le Mont Misen, on les voit plutôt parmi les visiteurs à la recherche de celui qui partagera - volontairement ou non - ce qu'il est en train de manger avec eux. Et sinon ils se laissent caresser ou dorment au soleil. De vrais chats, quoi... ;o)









Si ce célèbre immense torii (16 m) a une position avancée dans les flots, c'est que le sanctuaire shinto Itsukushima (autre nom de l'île) est en partie posé sur la mer et que la porte du site sacré doit dès lors se trouver avant. Nous parcourons ce sanctuaire sur pilotis, dont les bâtiments sont reliés par des couloirs d'une longueur totale d'environ 300 m, en imaginant ce que ça peut donner à marée haute, quand l'eau arrive sous les pieds des visiteurs. A noter que l'ensemble du sanctuaire et d'une partie de la forêt primaire du Mont Missen (Trésor national) qui est classé au Patrimoine mondial de l'Unesco couvre environ 14 % de l'île.


A marée haute, l'eau recouvre le sol à cet endroit

A l'arrière-plan, la pagode à 5 étages (hauteur : 28 m)

Un peu plus haut, quand on commence à grimper sur un flan du Mont Misen qui culmine à 535 m, on tombe sur le Temple Daisho-in. Celui-ci aurait été fondé par Kukai au début du IXe siècle, avant que le célèbre moine originaire de Shikoku n'installe sa branche Shingon du Bouddhisme au Mont Koya en 815. Depuis l'entrée, de nombreuses statues de pierre nous accompagnent dans la montée des marches, notamment une série de 12 représentant les signes du zodiaque chinois.


Coq, mon signe du zodiaque dans l'horoscope chinois
Rat, le signe du zodiaque chinois de mon frère et mon grand-père
Cochon, le signe du zodiaque chinois de mon père



Après les explications culturelles et historiques, Kenji nous laisse libres de poursuivre la balade seuls mais aussi de découvrir les spécialités du coin grâce aux échoppes disséminées dans les ruelles : les huîtres crues ou grillées à la braise (kaki) ainsi que le gâteau aux haricots rouges en forme de feuille d'érable (Momiji manju). Vu les recommandations données par un membre du CETASE (Centre d’études de l’Asie de l’Est) lors de ma récente présentation au Québec (voir : Japan in July... Montréal en mars), je commence par les huîtres, d'abord grillées, puis en friture. Et c'est plutôt pas mal ! (heureusement que c'est cuit car, vu la taille, je n'aurais pas pu les avaler crues)
Huîtres grillées

Huîtres en friture
Nos amis portugais / suisses goûtent les brochettes de boeuf et les frites locales
Je poursuis avec un fishcake aux crevettes passé à la friture
Et une glace à la mandarine avant de quitter l'île

3 commentaires:

  1. la glace à la mandarine c'etait comment ? et à la pêche blanche ? y a toujours 50 gouts différents... ^^ ça rend fou

    oui je sais, je suis gourmand ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pêche blanche : parfaite ! :o)

      Mandarine : moins bonne qu'à Matsuyama où la mandarine mikan est la spécialité locale (voir Shikoku 3).

      Supprimer
    2. je note, je note ^^ merci pour tes précisions ;)

      Supprimer