Nous nous étions attachés aux aspects historiques et culturels de Hiroshima, il nous fallait ensuite nous pencher sur l'aspect culinaire de la ville, après un nécessaire petit temps de repos et décompression pour se remettre des émotions de la visite marquante de l'après-midi. Une balade apéritive nous amena tout d'abord au pied du château.
Puis, comme je vous l'avais annoncé dans le billet Osaka by night bis, l'okonomiyaki est à l'origine une spécialité de Hiroshima et nous nous devions de réaliser notre propre étude comparative. Un sous-groupe de 9 gourmands se mit donc en route avec à sa tête un Kenji bien content de participer à cette analyse pour la science... ;o)
L'adresse recommandée par notre guide n'étant pas connue de lui seul, nous dûmes faire la file durant 1h devant le restaurant Mitchan. C'est courant au Japon : on met son nom sur une liste en arrivant et on patiente ensuite sur des bancs et chaises prévus à cet effet jusqu'à ce qu'une table de la bonne capacité se libère. Cette attente peut vous paraître démesurée mais cela valait franchement le coup de patienter.
Comme indiqué sur l'image ci-dessus, les ingrédients de l'okonomiyaki
de Hiroshima ne sont pas mélangés avant la cuisson sur plaque chauffante
mais disposés en couches successives avec art par le cuisinier.
Autre caractéristique de la préparation de Hiroshima : elle contient d'office des nouilles. Il s'agit soit de soba (fines nouilles de sarrasin), soit de udon (nouilles plus épaisses faites de farine de blé tendre).
Mon verdict final : cette manière de procéder donne une cuisine plus fine et fait de cet okonomiyaki sans conteste le meilleur de ceux que j'avais déjà goûtés.
Je préférais ça aux crevettes crues !!! Paps
RépondreSupprimerencore un okonomiyaki..comme je te comprends, c'est juste trop bon !!!!!!!
RépondreSupprimerha celui-là me tente bien: pas de fruits de mer, donc feu vert pour moi :)
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