Comme vous l'avez vu dans le billet précédent, on accélère parfois un peu le mouvement en louant des vélos. Il faut dire que les kilomètres de bitume en pleine ville au milieu de la circulation n'ont rien de drôle et ce n'est pas vraiment ce qu'on recherche. Donc pour s'éloigner un peu plus vite du centre-ville, nous grimpons pour quelques arrêts dans un petit tram très coloré. En fait, ils sont tous très décorés comme vous le constaterez sur la photo d'un autre tram croisé à l'arrêt où nous descendons.
Notre nouvel objectif est d'atteindre le haut du Mont Godaisan (photo ci-dessus) sur lequel est situé le prochain temple. Alors on traverse le pont et on monte, on monte, on monte... Le soleil cogne, on cherche la moindre zone d'ombre.
Après environ 5 km de marche depuis notre descente du tram, nous arrivons au sommet du Mont Godaisan où se trouve une terrasse permettant d'embrasser l'ensemble du paysage. Il ne faut pas avoir le vertige !
Kenji nous annonçant qu'on ne va pas croiser beaucoup d'endroits pour manger dans la suite de l'étape du jour, nous décidons de profiter du restaurant panoramique situé juste sous la terrasse : tous les sièges sont tournés vers la vallée et on mange en admirant la vue. Un très agréable endroit ! Et la salade de pâtes froides aux tomates, herbes et crevettes me redonne des forces. Evidemment, je profite de ce temps de midi pour poser mes habituelles questions à Kenji (comment traduit-on le nom du temple, comment s'écrit le nom du plat qu'on nous sert, etc.) afin de compléter mon carnet de bord... et plus tard ce blog. [Papa, note la présence du stylo Emile&cie sur une photo : tous les courageux marcheurs en ont reçu un, je fais ta pub !]
Nous serions bien restés pour la sieste mais un bon bout de chemin nous attend encore aujourd'hui. A commencer par la visite du Temple n° 31 non loin de là : Chikurin-ji (bois de bambou). A l'origine (en 724), sa pagode n'avait que 3 étages mais un typhon l'a dévastée en 1899 et elle en compte à présent 5 depuis sa reconstruction en 1980. Les iris à l'entrée du site sont magnifiques. Comme le reste du jardin d'ailleurs. Nous nous y baladons un instant, recueillons notre calligraphie et repartons sur les routes.
Ca va pour le mont Godaisan, ça a l'air d monter en pente douce, je me trompe,
RépondreSupprimerEn tout cas, pas d'escaliers? ( oui je suis traumatisée par le Mont Nokogiri !)
Dans le temple, il y avait des escaliers. Mais pour y arriver, c'est vrai que c'était pentu raisonnablement (j'étais première dans la côte, c'est te dire...).
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