L'an passé, j'avais adoré la journée à Arashiyama (littéralement : tempête de montagne) alors je n'ai pas hésité une seconde à reprendre cette activité. Quand on aime, on ne compte pas... les sourires. Tout comme en 2011, nous avons enchaîné train et bus pour partir du haut de la montagne et effectuer la balade en descendant. A commencer par le temple Otagi nenbutsu-ji (lire : Arashiyama : 1200 sourires pour bien commencer la journée). J'en ai profité pour errer parmi les 1200 disciples de Bouddha radieux afin d'en repérer des comiques qui m'avaient échappé la première fois. Par exemple celui qui raconte une histoire à son petit, le tennisman ou encore celui qui a la tête à l'envers. J'ai resalué le matou et bien ri quand David a essayé d'imiter la statue photographe.
Quand on aime, on ne compte pas... les heures de patience des artisans. En descendant le long des maisons classées aux toits de chaume, on arrive chez Adashi no Mayumura, une boutique artisanale où l'on fabrique plein de petits trésors à partir de cocons de vers à soie de kimono. Une sympathique équipe féminine qui pose avec nous avant de nous offrir des KitKat au thé vert.
Quand on aime, on ne compte pas... les beaux coins de nature (lire aussi : Arashiyama : mousses, érables et bambous). C'est toujours un plaisir de se balader au Gio-ji, le temple des mousses, construit en souvenir de la danseuse Gio, ou au Jojakko-ji, le temple des érables situé dans un quartier apprécié des poètes comme source d'inspiration. Beaucoup de vert. Je ne m'en plains pas. Les couleurs automnales se font pour l'instant discrètes : il faudra vraiment que je revienne un jour en novembre pour voir les érables devenir rouges (Koyo).
Quand on aime, on ne compte pas... les pauses gourmandes. Ce midi, nous mangeons comme l'an passé un plat de gyudon non loin du Togetsu-kyo, le "pont
pour traverser la lune" (lire : Arashiyama : Du pont pour traverser la lune au dragon dans le ciel) et nous faisons de nouveau une halte chez le glacier de renommée mondiale Gelateria Sinpachi avant d'aller visiter Tenryu-ji (le temple du dragon dans le ciel) et son jardin. Je goûte kiwi-banane (délicieux !), Keitaro chocolat et David prend 2 pots (!) car il veut entre autres tester la glace pistache qui a gagné le Concorso Internazionale Il Gelato dell'anno à Rimini en 2010.
Enfin, le jour commence à décliner. Nous rentrons à Kyoto et la journée se termine en beauté avec deux
des choses que je préfère au Japon : des gyozas et de l'umeshu ! :o)
gyoza!!! Umeshu!!!!
RépondreSupprimerPerso j'avais opté pour le restau curry ce soir là, je ne regrette rien :) et je suis en train de remuer ciel et terre pour trouver la recette du curry japonais, autrement que " délayer un cube de bouillon au curry dans de l'eau". en fait je suis arrivée à quelque chose d'assez proche en mélangeant de la poudre de curry avec du garam massala, au final le curry japonais est plus proche du garam massala (et je préfère les épices en poudre aux sauces épaisses, donc)
Si Tic et Tac rangers du curry passent par là, voilà les quelques infos que j'ai pu trouver.