Ce matin, nous quittons
Osaka en direction du Mont Koya, toujours dans le Kansai. Et pour atteindre ce complexe monastique situé sur un plateau montagneux à environ 900 mètres d'altitude, il faut le mériter ! Nous prenons : métro + train local +
train de montagne + funiculaire + bus + nos pieds.
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Train local : Kenji concentré sur sa documentation |
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Train de montagne |
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On part d'une altitude de 92 m... |
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Le train de montagne nous emmène à 539 m... |
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Et le funiculaire grimpe de 539 m à 867 m en 5 minutes |
Les restaurants étant
pris d'assaut par la foule à cause de la Golden week, nous décidons
de passer par un petit magasin et d'emmener de quoi pique-niquer. Déjà Kouyakun – la nouvelle mascotte créée à l'approche des 1200 ans de la fondation du Mont Koya (en 815, par Kukai) – est partout : sur le bus, en statues de pierre, etc.
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Kouyakun, petit pèlerin mascotte du Mont Koya |
Place
ensuite au début de la visite : le Temple Kongobuji, siège
historique de la branche Shingon (ceux qui ont lu "klingon" regardent trop The Big Bang Theory) du Bouddhisme, créée par Kukai alias "Kobo-Daishi" de son nom honorifique, un personnage que mes lecteurs assidus connaissent
puisqu'il est né à Shikoku et est lié à la fondation du pèlerinage des 88 temples. C'est en l'an 815 que cet homme de lettres reconnu (voir la
présentation que j'en avais faite dans :
Shikoku : Explication du parcours et temple n° 0 sous le regard de Kukai) obtient de l'empereur de
l'époque ce lieu pour y établir une communauté religieuse et y
développer sa vision du Bouddhisme, non pas tournée sur la vie après la mort mais au contraire centrée sur la vie et le travail sur soi-même pour devenir meilleur (voire devenir bouddha soi-même, si on travaille dur, guidé par un maître).
Le lieu possède aujourd'hui de
très belles et délicates peintures anciennes sur ses murs (qu'on ne
peut photographier) faits le plus souvent de panneaux coulissants
permettant de moduler l'espace. Dans l'une des salles, on reçoit un
thé et une galette de riz (un osettai comme durant le pèlerinage de
Shikoku (lire par exemple à ce sujet :
Shikoku : Triple osettai au Temple n° 46) que l'on déguste en écoutant un bonze réciter des légendes locales. Vu que nous ne comprenons pas le
japonais, Kenji nous a raconté dans un coin de cette salle une des
histoires dont il se souvenait.
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Le bonze récite, sous le regard de Kukai |
Nous continuons ensuite de
circuler dans le Kongobu-ji et longeons le magnifique jardin de
pierre Banryu-tei qui est le plus grand du Japon. A noter que les
roches qui le composent viennent de l'île de Shikoku.
Le Mont Koya – classé
au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2004 – compte aujourd'hui environ 4000
habitants dont un quart de bonzes (moines bouddhistes) et une
centaine de temples et pagodes que nous n'allons bien entendu pas
tous visiter. Kenji nous a établi une petite sélection et nous
enchaînons donc par le site Danjo Garan, l'un des ensembles les plus
importants du Mont Koya vu qu'il regroupe une vingtaine de bâtiments.
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Même au Mont Koya la quête de tampons se poursuit |
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Pin sur lequel serait tombé le bâton que Kukai a lancé dans les airs quand il était en Chine (!) |
Nous terminons enfin par
Okuno-in, son immense cimetière qui s'étend sur une distance de 2 km, son Pavillon des Lanternes (Toro-do)
et son hôtel dédié à Kukai (Okuno-in Gobyo). Il ne s'agit en effet pas d'une tombe
car l'intéressé ne serait pas mort mais dans un état d'éternelle
médiation. Et c'est pour ne pas le déranger que, une fois le pont
passé, le visiteur est prié de progresser dans le plus grand
respect (et notamment sans prendre de photos).
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En bus vers Okuno-in |
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Au-delà du pont : le site d'éternelle
médiation de Kukai |
A suivre :
Testé pour vous : Repas végétarien des moines et nuit au Mont Koya
hooo il a l'air superbe le jardin sec!
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