Vous avez le contexte, la philosophie, le mode d'emploi et les explications sur la tenue : il est grand temps que je me lance dans le récit de cette aventure. Nous voici donc sur la route à la sortie du Temple n° 1. On croise un plan montrant quelques distances, de belles maisons de campagne, des fleurs roses et mauves (cosmos) dans les champs en jachère... et on arrive assez vite (1,2 km) au Temple n° 2 (Gokuraku-ji), où les gens viennent prier notamment pour une longue vie (au pied d'un vieux cèdre) et pour un accouchement facile.
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi Dimitri porte un masque : c'est ce qu'on fait au Japon quand on a un rhume afin de ne pas refiler ses microbes aux autres. La 2e calligraphie étant réalisée dans notre cahier, nous nous remettons en marche pour environ 2,5 km, entre autres à travers champs, vers le Temple n° 3 (Konsen-ji). Celui-ci abrite notamment le Puits d'or (Konsen) : il est dit que si on voit son reflet dans le fond, on vivra vieux et en tout cas jusque 92 ans. Je me suis vue dedans, donc on en reparle dans une soixantaine d'années... ;o)
Une fois la 3e calligraphie réalisée par une des assistantes du temple, nous repartons pour parcourir les 5 km qui nous séparent du suivant. Au détour d'une rue, je croise mon ami le Détective Conan (clin d'oeil à Cédric qui m'a fait découvrir le manga dans notre jeunesse). Nous nous arrêtons ensuite à mi-chemin sur une aire de jeux pour pique-niquer et souffler quelques instants en chaussettes...
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