TOKYO : FUKURO MATSURI ET SKY BUS

A peine arrivés dans le quartier d'Ikebukuro, nous avons été intrigués par les musiques rythmées que nous entendions et par les gens en costumes colorés que nous croisions. En nous approchant des festivités, nous avons découvert que nous étions en plein coeur du Fukuro Matsuri : des équipes locales mais aussi d'autres coins du Japon répètent depuis plusieurs mois et confectionnent des costumes originaux en vue de rivaliser avec les autres. Le jour de la fête - celui de notre arrivée en l'occurence - cela donne un défilé de danses endiablées et très colorées, parfois avec accessoires comme des drapeaux, des éventails, etc.

 

 

 

 



Après avoir assisté à une partie de cette parade (qui n'est pas sans rappeler nos sociétés carnavalesques de la Région du Centre), nous avions vraiment trèèès faim ! Nous n'avions en effet plus mangé depuis le petit déjeuner de l'avion. Nous nous sommes séparés en petits groupes et le mien a atterri, devinez où : dans un restaurant de sushis.

 

 

Nous avons ensuite eu l'heureuse surprise d'avoir la possibilité de faire un tour de bus touristique d'environ 1h30 gratuitement : le deal avec ALJ était que nous répondions ensuite à un questionnaire détaillé en vue de développer cette activité qui n'existe pas encore en français à Tokyo. Nous avons donc embarqué dans le Sky Bus Tokyo avec plaisir afin de jouer aux cobayes et de remettre ensuite une critique constructive au sujet des commentaires (actuellement en japonais et en anglais), du circuit, du chauffeur, de l'ambiance, du confort...

 

 

 

 

 

On a évidemment profité de ce tour pour faire pas mal de photos, notamment de la nouvelle tour de 634 mètres de haut qui a ouvert en mai dernier : la Tokyo Sky Tree. Et ce qui fut particulièrement sympathique, c'est que la nuit est tombée durant le parcours et que nous avons ainsi traversé le quartier de Akihabara (surnommé "la ville électrique") de nuit à une chouette hauteur pour bien voir les néons clignotants et les enseignes multicolores des magasins de goodies de mangas, jeux vidéo et autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOKYO : BIEN ARRIVEE ET INSTALLEE A IKEBUKURO

Après 11 heures de vol (oui Air France fut plus rapide que l'an passé grâce à l'avion super puissant à 2 étages dont j'oublie le numéro) et 1h30 de bus de l'aéroport de Narita vers le centre de Tokyo, nous arrivons dans notre quartier d'Ikebukuro. Première mission : acheter des parapluies car la météo pluvieuse a visiblement aussi décidé de quitter la Belgique pour voyager. Nous effectuons le tour des 4 hôtels et auberges du quartier pour le dispatching des ALJistes dans leur logement et certains profitent des moments d'attente pour découvrir les distributeurs de boissons diverses situés à tous les coins de rues.

 

 

En ce qui me concerne, la chambre que j'occupe pour quelques jours à l'hôtel Toyoko Inn ** est très agréable et bien équipée (on a même une robe de nuit fournie !) :

 

 

 

 

Après une journée de voyage et une première journée de balade dans Tokyo (voir billet suivant), je tombais de fatigue et le petit magasin situé en face de l'hôtel est tombé à point pour composer un bon repas du soir avant de plonger dans un sommeil réparateur.

 

 

(pour info : vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en plus grand)

 

 

 

 

 

 



JOUR J MOINS QUELQUES GRAINS DE RIZ

Le départ approche à grands pas et les préparatifs vont bon train. La valise est quasi fermée et le bagage à main ne demande qu'à être finalisé. Au moment où j'écris ce billet, je m'ajoute des CD sur l'Ipod nano, histoire de varier les plaisirs durant les longs trajets.

En parlant de trajets, j'ai donc dès samedi matin un TGV de Bruxelles à Paris. Ensuite rendez-vous avec les autres participants ALJ qui partent le même jour (mais pas spécialement pour le même voyage : décollent également le 06/10 les séjours "un mois à Tokyo", "évasion à Tokyo 10 jours", "Japon en liberté 15 jours" et les séjours linguistiques aussi je pense) : il va y avoir du monde autour du délégué du voyagiste Transunivers qui vient nous amener les billets d'avion à l'aéroport Charles De Gaulle !

Et puis environ 12 heures de vol - avec Air France cette fois (l'an dernier c'était ANA : All Nippon Airways) - à destination de l'aéroport de Narita (Tokyo). Mon séjour sera alors divisé en trois parties : Tokyo et sa région du 07/10 (oui on arrive le lendemain du départ) au 11/10 ; la marche sur la petite île de Shikoku du 12/10 au 16/10 matin ; Kyoto et sa région du 16/10 après-midi au 22/10, date à laquelle je repartirai de l'aéroport d'Osaka.

Pour me remettre un peu dans le bain, j'ai relu quelques billets rédigés l'an passé en introduction au premier voyage (notamment : Carte d'identité du Japon), j'ai situé mes différents logements sur des cartes que j'ai imprimées (merci Google Map !) et localisé les différents points de rendez-vous pour les activités que j'ai choisies avec ALJ.

Sinon, j'ai glissé dans mon sac ma carte Suica (c'est un pass pour le métro qu'on recharge et qui est valable 10 ans : voir JR et métro à Tokyo : mode d'emploi), acheté les yens, embarqué l'adaptateur pour les prises électriques (thanks, dad !), acheté des pansements Compeed en prévision des longues balades, contacté mon ami Nico le Breton nippon pour organiser les retrouvailles la semaine prochaine, préparé mon carnet de bord, listé mes envies pour ce nouveau voyage de découvertes... Bref, je crois que je suis prête ! :o)

Ah oui : et au boulot, mon "out of office" est déjà programmé, même si je travaille encore ce vendredi ! Hi hi hi...

ON THE ROAD AGAIN !

Félicitations : vous avez (re)trouvé le chemin de mon blog ! Un peu plus d'un an après mon premier voyage au Japon en juillet 2011 à l'occasion de mes 30 ans, me voici sur le point de partir à nouveau sur les routes de ces contrées si dépaysantes.

NON, je vous arrête tout de suite : je ne suis pas devenue une passionnée du Japon. Je me doutais que j'y retournerais un jour mais pas plus que vous je ne m'attendais à ce que cela se passe si vite. Voici une des photos qui m'a convaincue :

Après mon voyage de l'an dernier, je suis restée en contact avec Autrement le Japon (pour ceux qui ne connaissent toujours pas ALJ, voir mon papier : Un voyage en solo ? Pas vraiment), notamment en partageant mon expérience avec les voyageurs suivants via leur forum et en participant sur leur stand à la Japan Expo qui s'est tenue à Bruxelles en novembre 2011.

C'est ainsi que j'ai découvert la création d'un nouveau voyage un peu plus sportif et encore plus hors des sentiers battus puisqu'il comprendrait - entre les séjours à Tokyo et Kyoto - une marche de plusieurs jours sur l'île de Shikoku. Moi qui craignais de ne jamais retrouver un groupe aussi petit que celui de mon premier voyage (4 personnes à Tokyo, 2 à Kyoto : c'était le début de la reprise des voyages après le tsunami de mars et les touristes étaient encore très inquiets), j'ai sauté sur cette proposition d'ALJ en me disant que peu de gens opteraient pour un nouveau périple dont il faut encore essuyer les plâtres et qui va demander des efforts physiques qui plus est. Et effectivement, mon intuition fut la bonne vu que nous serons une petite dizaine, en ce compris les membres de l'équipe d'ALJ vivants au Japon et qui ont envie de visiter l'île de leur collègue Kenji.

Après le chemin de la philosophie l'an passé avec Tadashi (voir : Kyoto : intense réflexion sur le chemin de la philosophie), je pars donc sur un des chemins de la sagesse avec Kenji ! Pas pour le côté spirituel en ce qui me concerne mais clairement pour les paysages époustouflants. Jugez par vous-mêmes grâce à quelques photos extraites du magazine GEO de ce mois d'août (via ce lien : Shikoku : l'île aux 88 temples) et soyez au rendez-vous début octobre si vous souhaitez lire la suite de mes aventures en direct du Japon. 

HEUREUX QUI COMME ULYSSE A FAIT UN BEAU VOYAGE

"Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse a vu cent paysages
Et puis a retrouvé, après maintes traversées, le pays des vertes allées

Par un petit matin d'été quand le soleil vous chante au coeur
Qu'elle est belle la liberté, la liberté

Quand on est mieux ici qu'ailleurs, quand un ami fait le bonheur
Qu'elle est belle la liberté, la liberté..."

Comme le raconte Brassens (écoutez la chanson ici), j'ai fait un beau voyage et vu cent paysages par un petit matin d'été. Qu'elle est belle la liberté de s'aventurer ailleurs... Merci à mes parents de m'avoir donné ce goût du voyage et de l'ouverture aux autres. Merci à ALJ (Autrement le Japon) et à Nicolas (Destination Japon) pour avoir contribué à la mise en place de ce magnifique périple dont je suis pleinement satisfaite. Merci à Fabien car je n'aurais pu trouver meilleur compagnon de route. Et surtout merci à Tadashi à Kyoto et à Kenji à Tokyo pour le côté culturel et historique de ma première visite au Pays du Soleil levant ainsi que pour tous les coins découverts et tous les plats testés. Et merci à vous pour les commentaires, questions et réactions, fidèles lecteurs ! ;o)

TESTE POUR VOUS : LES GLACES AU JAPON (4)

Un dernier test de glaces et pas n'importe où : petite balade gourmande dans "Ice Cream City", une partie de Namjatown (dans Sunshine City) consacrée aux plaisirs glacés. Et ça commence par un supermarché monothématique : on n'y trouve que des glaces venues de tous horizons !

Si on a résisté à en acheter une au supermarché, on peut par contre difficilement lutter en plus contre l'appel de la glace quand on se retrouve entouré de glaciers les plus variés (c'est donc ça le paradis ?). Personnellement, je me laisse tenter par la pêche blanche : miam miam !

Une fois votre glace choisie, vous avez de quoi vous occuper pendant que vous la dégustez car "Ice Cream City" a pensé à tout. Soit vous vous cultivez dans le Musée de la Glace (je n'ai rien compris car c'était seulement en japonais mais ça avait l'air passionnant), soit vous vous délestez de quelques pièces dans les nombreux jeux proposés. Je trouve même une machine à pinces où vous pouvez tenter de piocher un Schtroumpf. Ok, je crois que le message est clair : la Belgique m'attend...

IKEBUKURO : GOKOKU-JI, CATHEDRALE ET SUNSHINE CITY

Poursuivant mes bonnes habitudes du samedi, je rejoins mon ami Nico le Breton nippon en cette fin de journée où le soleil est revenu vu que le typhon s'éloigne. Direction Ikebukuro que je voulais absolument visiter avant mon départ. D'abord parce que c'est quand même le quartier voisin du mien (Otsuka). Et puis parce que je viens de terminer un bouquin qui se déroule exactement à cet endroit : "Ikebukuro West Gate Park" de Ishida Ira.

Nous commençons par le Gokoku-ji, un temple bouddhiste érigé en 1681. Alors qu'il constitue l'un des rares vestiges de l'époque Edo, il est ignoré des circuits touristiques, ce qui en fait un site très calme colonisé par... une bande de chats multicolores !

Il est à peine 18h30 mais la nuit tombe déjà et nous nous hâtons afin de voir St. Mary's Cathedral (1964) signée... Kenzo Tange, encore lui ! Oui, c'est le même que pour la mairie, le gymnase olympique ou encore Fuji TV. Quand je vous disais que j'allais finir par croire qu'il n'y avait qu'un architecte au Japon... Cette cathédrale Sainte-Marie fut érigée afin de commémorer le 100e anniversaire de la reconnaissance du catholicisme par le dernier shogun.

Et nous terminons cette journée par une balade dans Sunshine City, gigantesque temple du shopping construit en 1978 à l'emplacement d'une ancienne prison et dominé par la tour Sunshine 60. Dans ce centre commercial est situé Namjatown, un parc ludique réparti sur deux niveaux uniquement consacrés aux chats (décidément, c'est la journée).

Vu ce que le dernier chat tient en main, vous aurez compris que nous avons passé un certain temps parmi les échoppes reconstituées du Tokyo d'avant-guerre où différents chefs préparaient des gyozas les uns plus originaux que les autres : aux épinards, épicés, au poulet et poireaux, etc. Un régal pour cette dernière soirée de mon premier voyage au Japon.

LA DEESSE DES TOILETTES ET AUTRES HISTOIRES DE PROPRETE

Pour compléter mon billet Quelques considérations sur les rues au Japon, voici d'autres réflexions en images à propos des extérieurs et intérieurs japonais. Je vous ai dit que les interdictions et obligations à respecter étaient nombreuses et qu'on croisait peu de poubelles. Mais quand il y en a à disposition - que ce soit comme ici dans une station-service ou dans les habitations - c'est bien souvent une petite dizaine d'options qui s'offrent à vous. Le tri sélectif est en effet légion et gare à vous si vous vous trompez de sac. Si les dessins sont clairs, tant mieux pour vous. Si les indications sont en japonais, soulevez les couvercles afin d'identifier la bonne destination pour votre déchet. Ce qui est complètement fou, c'est de voir ce tri poussé quasi à l'extrême et, paradoxalement, de recevoir un nombre incroyable de sachets en plastique pour la moindre chose achetée. Etonnant que le sac réutilisable ne soit pas la règle ici. Pas très écologique...

Une autre précision que j'avais omise jusqu'ici : on roule à gauche au Japon, comme vous le constatez sur cette photo prise dans le minibus près du Mont Fuji. Toujours sur ce cliché, vous remarquez que les parapluies restent à l'entrée pour ne pas tout salir. C'est le cas dans de nombreux lieux publics (musées, restaurants, etc.) et dans les habitations bien sûr. Et un peu partout au Japon, de mon appartement en plein Tokyo au plus retiré des temples, on retire ses chaussures à l'entrée évidemment. Avez-vous repéré les miennes ? ;o)

Propreté et hygiène sont au centre des préoccupations au Japon. Jusqu'aux toilettes que l'on croirait équipées par le célèbre créateur jamesbondien Q pour l'Inspecteur Gadget ! Quel Européen n'a en effet pas été marqué par les équipements sophistiqués des petits coins (musique, intensité du jet, planche chauffante, etc.) de marque Toto ?

Ca apparaît dans tous les récits de voyage ; pas très original. Moi je voulais mentionner une autre création de l'ami Toto : le lavabo tout en un où les options sont déclenchées par capteur. Voir sur ma photo : en haut à droite on a l'eau, en haut à gauche le savon et en bas le séchoir à mains. Et même quand le séchoir n'est pas intégré au lavabo, peu d'essuies au Japon : toujours des souffleries dans lesquelles on glisse ses mains.

Et je ne pouvais terminer ce sujet décalé sans vous parler d'un succès musical de l'été dernier dont Kenji nous a parlé : Toire no Kamisama (cliquez sur le titre pour écouter la chanson et lisez les sous-titres si vous êtes curieux). Je vous résume l'idée de cette chanson "La déesse des toilettes" de Kana Uemura qui fait près de 10 minutes : si vous prenez le temps d'effectuer des choses pas très drôles et dont personne ne raffole (du style nettoyer les toilettes), ça fera de vous une belle personne au coeur bon. A bon entendeur...