dimanche 17 juillet 2011

QUELQUES CONSIDERATIONS SUR LES RUES AU JAPON

Ca faisait un petit moment que me trottait en tête ce billet pour vous faire partager mes découvertes sur les rues de Tokyo. Tout d'abord, c'est très propre la plupart du temps, ça change franchement de l'Europe. Pourtant on reçoit plein de choses en rue comme des publicités sur papier ou sur paquets de mouchoirs (très intelligent pour s'éponger vu la chaleur) et aucune poubelle n'est disponible : on met ses déchets en poche et on attend d'être rentré chez soi pour les jeter. Et quand c'est le jour de sortir les poubelles, les sacs doivent se trouver sous les filets bleus, entre autres pour éviter qu'ils ne soient déchirés par les corbeaux (nombreux ici, ce sont les pigeons locaux).





















On ne trouve pas de poubelles en rue mais il y a par contre des distributeurs partout, et pas seulement de boissons : le premier exemple ci-dessous délivre des boîtes de nouilles.
















Autre élément caractéristique que l'on retrouve à quasiment tous les 2 ou 3 blocs d'habitations : les mini-commissariats de police. Je vous présente ici le plus ancien de Tokyo, situé dans le quartier de Tsukishima.

















S'il y a des policiers partout, c'est pour aider les citoyens et bien entendu faire respecter les lois. Comme par exemple celle qui veut qu'on ne peut pas fumer dans les rues (à l'intérieur des bâtiments on peut par contre : c'est vraiment l'inverse de chez nous) sauf dans les coins délimités à cet effet. Vous voyez ici Vincent en pleine démonstration : il fume dans la "smoking area" à la sortie de la gare de Shibuya.





















Les rues sont donc assez sûres, ce qui fait que de nombreux vélos ne sont pas attachés (parfois un système de sécurité intégré au vélo existe néanmoins). D'ailleurs il ne vaut mieux pas se faire attraper en train de voler un vélo sous peine de finir en prison. On ne rigole pas avec la propriété d'autrui ici. Il y a dès lors très peu de vols et ceux-ci sont souvent à attribuer à des étrangers s'ils surviennent, pas à des Japonais. On voit sur la première photo ci-dessous les bicyclettes qui attendent leur propriétaire mais aussi un autre élément très typique du Japon : les lignes jaunes en relief qu'on retrouve sur quasi tous les trottoirs pour guider les aveugles. Et pour ceux qui ne sont pas malvoyants, il est à noter que l'usage du parapluie transparent est préconisé les jours de pluie afin d'améliorer la visibilité et éviter ainsi les collisions.
















Enfin, petit truc inventé par moi-même pour ne pas se tromper de porte quand on aborde un bâtiment (et que rien n'est indiqué en anglais) : l'entrée en kanji c'est "jambes de petit bonhomme qui marche + carré" et la sortie c'est "cactus + carré". Ca a fait beaucoup rire les Japonais à qui j'ai expliqué cela mais ça a bien servi à mes co-aventuriers européens !

TESTE POUR VOUS : LES GLACES AU JAPON (3)

Vous pensiez que j'avais oublié cette rubrique ? Que nenni ! J'ai goûté d'autres glaces, au kiwi à Kyoto notamment (délicieux ! pas comme celle de Tadashi... enfin lui il l'aimait sa glace au tofu). Et puis une autre au caramel chez Baskin Robbins à la Tokyo Tower. Quel beau dévouement que tous ces tests pour le blog... ;o)


QUARTIER DE ROPPONGI ET TOKYO TOWER

Délaissant le pique-nique de Yoyogi afin de reprendre notre visite de Tokyo, nous prenons le métro - où pullulent les publicités pour la dernière partie de Harry Potter - vers Roppongi, au sud. Quartier en vogue où se développent les évènements artistiques, c'est aussi un autre haut lieu de shopping où domine notamment la Tour Mori du complexe de boutiques et de bureaux Roppongi Hills (2003).






















Au loin nous apercevons la Tokyo Tower vers laquelle nous nous mettons en route. Non, vous ne rêvez pas, c'est bien une copie de la Tour Eiffel mais en rouge-orange et blanc... et avec une dizaine de mètres de plus que l'originale ! Elle date de 1958 et compte deux observatoires : à 150 mètres (où nous sommes montés) et à 250 mètres (file d'attente de plus d'une heure : on a laissé tomber). De là, très belle vue vers la baie de Tokyo - Odaiba, où nous nous rendrons lundi - avec le Rainbow Bridge mais aussi vers le bas sous nos pieds.





































Enfin, ça ne donne pas bien sur la photo car il était loin (à 97 km) et dans la brume mais je l'ai vu : le Mont Fuji ! :o)

 

MEIJI-JINGU ET PIQUE-NIQUE AU PARC YOYOGI

C'est par une promenade au Parc Yoyogi que débute ce dimanche ensoleillé. Après un petit tour au sanctuaire Meiji-jingu (1920) voué à l'Empereur Meiji et à sa femme Shoken, nous nous rendons au jardin situé juste à côté (Meiji-jingu gyoen) où nous découvrons source, faune (tortues et carpes dans l'étang) et flore. Nous rencontrons des Japonais qui nous font partager l'objet de leur observation minutieuse - en nous prêtant même leur matériel - de l'autre côté de l'eau : un faucon.






















Nous retrouvons ensuite d'autres ALJistes et des habitants permanents de Tokyo pour le pique-nique franco-japonais (voir les 2 drapeaux dans les arbres avant que la police ne demande à l'organisateur de les retirer). Et nous quittons le Parc Yoyogi du côté d'Harajuku non sans nous être arrêtés un moment pour admirer les chorégraphies endiablées des fans de rockabilly et du style Grease.

















Par contre, nous n'avons pas vu de cosplay (costume playing, c'est-à-dire déguisements, souvent issus de l'univers des mangas) ce dimanche-là au Parc Yoyogi. J'ai appris par la suite que les adeptes délaissent progressivement ce lieu de rendez-vous historique pour plutôt se retrouver à des évènements ponctuels ailleurs dans Tokyo et échapper ainsi aux flashes des touristes.