mercredi 22 mai 2013

OSAKA BY NIGHT ET DECOUVERTE DU KUSHIKATSU

Ce soir, Tadashi nous emmène à la conquête d'Osaka de nuit : nous avons rendez-vous à la gare de Kyoto afin de prendre un train rapide. Arrivés à Osaka, nous (re)découvrons la gare JR qui vient d'être entièrement restaurée et montons jusqu'au 11e et dernier étage : la vue nocturne y est magnifique.






Je croise mon ami Conan Dectective à l'entrée d'un cinéma ainsi qu'un octopus avec une bouche en cul de poule (un poulpe qui mange du takoyaki, c'est pas une image de cannibalisme ça ?) dans la rue. En fait, c'est très lumineux, coloré, animé, populaire, joyeux... On en prend plein la vue.

Nous nous baladons dans différents quartiers (en prenant le métro pour circuler plus vite), dont Shinsekai au sud, dominé par sa tour Tsutenkaku (103 m de hauteur) qui n'est pas sans rappeler une certaine création de Monsieur Eiffel. D'ailleurs, des photos anciennes dans une galerie nous confirment qu'Osaka aime s'inspirer de Paris pour ses monuments et son tracé.








Je ne pense pas vous avoir déjà montré que la pratique des cadenas d'amour existait aussi au Japon (pour la France et d'autres pays, lire par exemple : Globe-trotter Reporter : Les cadenas d'amour dans le monde) alors voici un coeur légèrement kitsch qui en renferme de nombreux. Et il vaut mieux jeter la clé une fois qu'il est accroché sinon ça signifie que vous envisagez de le rouvrir un jour...

Tadashi - suivi par un chat vert (!) - nous guide alors dans le quartier de Dotonbori où, là aussi, de grandes enseignes de restauration illuminent les rues. Nous nous installons dans un restaurant de kushikatsu et, après une petite explication de notre spécialiste sur la marche à suivre (saucer ou ajouter du sel selon le contenu, se resservir de sauce en utilisant une feuille de verdure comme cuillère, etc.), nous attaquons notre repas composé de nombreuses brochettes panées de toutes sortes : porc, poulet, saucisse, légume, fromage... Voyez le menu en anglais que j'ai photographié, il y en avait une de chaque sorte par personne !









Moi qui ne suis pas très fan de la friture, j'ai bien aimé ce repas. Une bonne découverte ! Et qu'est-ce qu'on a ri à cause des Japonais imbibés de la table d'à côté qui remplissaient allègrement la chope de bière de Nico à chaque tournée... :o)

Après le souper, nous continuons notre promenade vers Namba, un des quartiers les plus animés d’Osaka. Et les rires se poursuivent également. Surtout quand Tadashi nous avertit qu'on arrive dans un coin où on voit souvent des dragueurs et que moi - ayant mal compris - je cherche des dragons !!!

Une ville sympa pour une soirée comme ça, très claire même de nuit vu la luminosité provenant des enseignes, mais à taille humaine. On se faisait la réflexion que, contrairement à New York, les publicités étaient souvent à notre hauteur. 





KYOTO : 3 BELGES AU CAT CAFE NEKOKAIGI

Au Japon, il existe de nombreux types de cafés à thèmes, parmi lesquels les fameux Maid Cafés. Mais ceux que j'avais le plus envie de découvrir, ce sont les Cat Cafés ou Neko Cafés : les cafés à chats ! Le principe est simple : on va au café boire un verre... et plus si affinités avec les félins (on peut juste les regarder, les caresser, jouer avec eux, etc.).

Tokyo compte une petite quarantaine de Cat Cafés mais moi c'est à Kyoto que j'avais envie de passer du temps. J'ai donc envoyé un petit mail à Autrement le Japon (ALJ) en demandant s'il en existait là aussi et j'ai bien vite reçu une réponse avec ce lien vers le : Cat Cafe Nekokaigi.

En discutant lors d'une balade, je me suis rendu compte que le couple de Belges en voyage de noces que je venais de rencontrer était aussi intéressé par cette découverte. Nous sommes donc partis à trois, entre compatriotes, en quête de ce Neko Café. Je dis "en quête" car c'est tout un art de le dénicher. Un peu d'aide si vous voulez tenter l'aventure : Etape 1 : situer la rue (entre les arrêts de métro "Karasumaoike" et "Kyoto Shiyakushomae"  ; si on vient à pied en remontant Teramachi, il suffit de traverser l'avenue quand on arrive au bout de la galerie - afin de se retrouver non loin de la Mairie de Kyoto - et de tourner à gauche vers le métro "Karasumaoike"). Etape 2 : repérer la devanture (voir photo). Etape 3 : prendre le couloir pour se rendre à l'arrière du bâtiment et monter au 2e étage. 








Les règles sont strictes pour l'hygiène des lieux et le bien-être des chats. Dès l'entrée, le tenancier nous demande d'ôter nos chaussures, d'aller nous laver les mains et de mettre nos sacs dans un casier. Les photos sont permises mais sans flash. Et nous sommes priés de ne pas soulever les chats de terre et de ne pas réveiller ceux qui dorment.

Depuis notre arrivée, des félins curieux nous observent. On s'acquitte du droit d'entrée (800 yens pour 1 h, ensuite c'est à la 1/2 h) et - mais ce n'est pas obligatoire - on commande une boisson (entre 200 et 300 yens). Puis on découvre les lieux et on s'apprivoise réciproquement.






Nos boissons nous sont amenées à table (avec un couvercle pour éviter que les matous ne goûtent nos jus) ainsi qu'un album photos avec quelques mots sur chaque pensionnaire. Les chats ont aussi une nounou qui les brosse, joue avec eux, nous aide à briser la glace avec les caractères plus timides...


 
 

 

Une des questions que l'on m'a posée est : "est-ce que ça sent ?" Eh bien pas du tout ! Les chats passent par une mini-porte dans le bar pour aller dans une autre pièce faire leurs besoins. Et dans le café, le tenancier passe sans cesse un rouleau anti-poils d'animaux dans les moindres recoins, même en notre présence. C'est très net, plus propre que chez moi en fait.



 




Une fois le contact établi, les chats vont et viennent, s'installent sur nos genoux, participent à nos jeux. D'autres se choisissent un bouquin dans la bibliothèque ou squattent l'appui de fenêtre ensoleillé. Il y a même un magazine en français ("Chiens, chats & cie") dans lequel on peut lire un article sur ce Neko Café.  


 






On a été très bien accueillis - aussi bien par l'équipe que par les chats - et on a passé un excellent moment au Cat Cafe Nekokaigi qu'on vous recommande si vous aimez les matous ou si vous cherchez simplement un endroit calme où vous poser. On a d'ailleurs écrit un petit mot de remerciements de la part des 3 Belges dans le livre d'or... qu'un chat a très vite récupéré pour s'en faire un nouveau futon.