dimanche 19 mai 2013

KYOTO : SOIREE POST-SHIKOKU

A la descente du train, Stéphanie, Antoine et moi (Keitaro est déjà reparti vers l'Europe) filons à nos hôtels respectifs pour déposer nos sacs de randonnée et nous nous retrouvons avec Pierre-Alain - qui n'a pu se joindre à nous pour Shikoku 2 à cause de ses cours de japonais - et Tadashi pour un bon repas post-Shikoku. On raconte à nos amis de Kyoto nos aventures avec photos à l'appui (notez sur le premier cliché que Pierre-Alain a l'air plus intéressé par son plat que par les photos de Stéphanie... hi hi hi, tu es grillé !) et une foule d'anecdotes.






Je profite de ce repas pour découvrir un nouveau plat : modanyaki, c'est-à-dire un "modern yaki" ou okonomiyaki (lire : Testé pour vous : l'okonomi-yaki) moderne car on ajoute des nouilles à la recette de base. Ca nourrit bien, c'est sûr. De nouveau, une bien bonne soirée pleine de bonne humeur. :o)

TESTE POUR VOUS : LONG VOYAGE EN CAR AU JAPON

Plus de cinq heures de car pour rentrer de Kochi à Osaka, ça ne m'emballait franchement pas. Je préfère habituellement admirer les paysages depuis le train (et la traversée de l'île de Shikoku du nord au sud à notre arrivée me l'a reconfirmé). Sauf que je ne connaissais pas encore les autocars japonais et leur confort : seulement 3 rangées d'une seule personne, des sièges qui s'inclinent fortement si on veut dormir, de la place pour les jambes, de petites pauses toutes les deux heures, etc.





Et puis j'avais la place n° 1A et j'adore être ainsi tout devant à côté du chauffeur pour bien voir les régions qui défilent. Les pauses sont brèves - mais suffisantes pour que les fumeurs puissent rejoindre leur box afin d'en griller une - et il ne faut pas se tromper de car en remontant après le passage à la boutique ou aux toilettes de l'aire d'autoroute (ça nous a valu quelques rires avec Stéphanie).

C'est sans encombre que nous changeons d'île au niveau des tourbillons de Naruto (à lire, si vous ne connaissez pas : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tourbillon_de_Naruto) et nous arrivons bientôt à la nouvelle gare d'Osaka où nous attrapons un train rapide qui nous ramène à Kyoto.





CHATEAU DE KOCHI : SES REMPARTS, SON DONJON

Après avoir parcouru de long en large le marché du dimanche de Kochi, nous arrivons à l'entrée du château. Nous nous posons un instant pour profiter de la minute culturelle et historique signée Kenji. Construit au XVIIe siècle, ce château possède encore son architecture originale de l'époque Edo en ce qui concerne son donjon et sa porte principale (Otemon Gate). Il constituait un important camp de base pour la stratégie militaire. Avec ses épais murs savamment construits pour résister également aux pluies, ses douves (aujourd'hui réduites à un tiers de leur taille d'origine), ses meurtrières étudiées pour différentes armes, ses trous pour laisser tomber des pierres sur l'ennemi, etc., il était quasi impossible de prendre d'assaut la tour du château.

 
 
 

Les deux types de meurtrières, ce n'est pas pour varier la déco : le rond servait pour lancer les flèches et les rectangles pour les armes à feu. La statue de Yamauchi Katsutoyo, premier seigneur des lieux, trône à l'entrée tandis que celle de sa femme Chiyo veille à l'intérieur des remparts. Femme de poigne, elle menait le domaine à la baguette pendant que son homme était fort occupé par les batailles constantes. On dit même qu'elle le conseillait dans les stratégies à appliquer. Elle était en tout cas très respectée. Nous entamons ensuite notre ascension vers le donjon.


 
 
 
Nous pénétrons à l'intérieur et découvrons la vie de château à la japonaise. C'est très intéressant et différent de ce qui se faisait chez nous. Comme d'habitude, on se déchausse à l'entrée des bâtiments et ça aussi ça nous change de l'Europe. Imaginez-vous une visite de Versailles en chaussettes... ;o)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Maquettes, images d'époque, photos d'autres châteaux japonais, etc. : tout est fait pour nous aider à recontextualiser. Les plafonds sont bas et les escaliers très pentus pour gagner de la place mais aussi empêcher l'ennemi en armes de progresser rapidement.
 
 
 
 
Du sommet du donjon, la vue est très belle malgré le ciel aussi triste que nous de nous voir quitter Kochi. Nous restons accoudés là un bon moment à regarder au loin et à méditer sur l'avenir.
 
 
 
 
 
 
 

KOCHI : AU MARCHE DU DIMANCHE

Ce post sera essentiellement composé de photos mais je tenais à vous faire partager ce moment car je l'ai vraiment apprécié. Ca change des visites habituelles, de la vie trépidante de Tokyo, des temples de Kyoto, des pélerins de Shikoku... C'est juste une balade au marché du dimanche qui a lieu... tous les dimanches (sans blague !) depuis la fin du XVIIe siècle.
 
Il pleuvait mais ça ne nous a pas empêchés de flâner entre les stands et de découvrir les produits locaux, les fruits, les plantes, la poterie... Mais avant de nous mettre en route, on termine le petit déjeuner par un fruit du jardin du papa de Kenji : le biwa. Très bon !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ca pourrait ressembler au marché du dimanche de Charleroi (coucou Naalia) ou au marché Jean Talon (coucou les amis québécois) mais non. Si c'est aussi coloré, les odeurs sont différentes et certains stands assez improbables chez nous comme celui des baguettes ou des crustacés vivants qui grimpent aux branches dans une bassine...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et le marché du dimanche s'achève à l'entrée du Château de Kochi dont vous apercevez une des portes et le donjon que nous allons visiter juste après. A suivre...