jeudi 26 septembre 2013

SHIKOKU EPISODE 3 : J'AI HATE !

Dans une semaine, je serai de retour sur la plus petite des 4 îles principales du Japon pour une 3e partie de ma randonnée à Shikoku avec Autrement le Japon (ALJ). Nous étions dans les forêts à l'est sur la route des temples 1 à 12 (préfecture de Tokushima) en octobre 2012 et au sud au bord de l'océan pacifique entre les temples 27 et 36 (préfecture de Kochi) en mai 2013. Nouveau changement de cap pour ce 3e épisode qui se déroulera à l'ouest dans la préfecture d'Ehime sur les chemins du temple 44 au 53. J'ai hâte !


J'ai hâte de me retrouver dans la nature japonaise à relever un nouveau défi sportif, même si cet épisode devrait être plus "light" vu qu'on passe de 22 km de moyenne à 15 km par jour. Mais on devrait plus profiter de notre ville de départ et d'arrivée (Matsuyama) par contre. A suivre...

J'ai hâte d'être dans l'avion, de partir pour 12 heures de vol à regarder film sur film sur ma télévision individuelle, à lire, à suivre l'avancée de l'avion sur la carte, à découvrir le menu proposé, à me balader dans les allées pour me dégourdir les jambes tout en observant les autres voyageurs et en me demandant s'ils partent ou reviennent, s'ils sont là pour le boulot ou le plaisir, s'ils sont heureux ou tristes à l'idée de rejoindre l'autre continent.

J'ai hâte d'être une nouvelle fois "lost in translation" dans ce pays dont je ne maîtrise pas la langue et où je me laisse conseiller par l'équipe franco-japonaise d'ALJ pour découvrir trésors culturels et gastronomiques, tradition et modernité, expressions typiques, habitudes étranges de mon point de vue d'Européenne de l'ouest et technologie délirante.

J'ai hâte d'avoir un peu de temps pour moi, pour faire de la photo, pour profiter de chaque instant, des divers détails des paysages qui s'offriront à nous, pour écrire dans mon carnet de bord et sur ce blog.

J'ai hâte d'avoir des transports en commun spacieux, confortables, climatisés... et surtout ponctuels !

J'ai hâte de retrouver mes "habitudes" à Kyoto, de retrouver les goûts que j'aime, de l'umeshu aux gyozas en passant par toutes sortes de poissons (katsuo no shio tataki, je n'ai pas oublié, Kenji !), d'en découvrir d'autres.

Mais ce dont j'ai le plus hâte, c'est d'être surprise au détour d'un chemin par l'odeur subtile du kinmokusei et de sourire en cherchant du regard ses fleurs orangées. Une odeur entêtante et rare - l'arbuste ne fleurit qu'une dizaine de jours par an, en octobre - qui m'a complètement conquise lors de mon premier automne au Japon. Un petit bonheur parmi ces plaisirs simples qui rendent la vie plus belle...