samedi 23 juillet 2011

TESTE POUR VOUS : LES GLACES AU JAPON (4)

Un dernier test de glaces et pas n'importe où : petite balade gourmande dans "Ice Cream City", une partie de Namjatown (dans Sunshine City) consacrée aux plaisirs glacés. Et ça commence par un supermarché monothématique : on n'y trouve que des glaces venues de tous horizons !
















Si on a résisté à en acheter une au supermarché, on peut par contre difficilement lutter en plus contre l'appel de la glace quand on se retrouve entouré de glaciers les plus variés (c'est donc ça le paradis ?). Personnellement, je me laisse tenter par la pêche blanche : miam miam !
















Une fois votre glace choisie, vous avez de quoi vous occuper pendant que vous la dégustez car "Ice Cream City" a pensé à tout. Soit vous vous cultivez dans le Musée de la Glace (je n'ai rien compris car c'était seulement en japonais mais ça avait l'air passionnant), soit vous vous délestez de quelques pièces dans les nombreux jeux proposés. Je trouve même une machine à pinces où vous pouvez tenter de piocher un Schtroumpf. Ok, je crois que le message est clair : la Belgique m'attend...


IKEBUKURO : GOKOKU-JI, CATHEDRALE ET SUNSHINE CITY

Poursuivant mes bonnes habitudes du samedi, je rejoins mon ami Nico le Breton nippon en cette fin de journée où le soleil est revenu vu que le typhon s'éloigne. Direction Ikebukuro que je voulais absolument visiter avant mon départ. D'abord parce que c'est quand même le quartier voisin du mien (Otsuka). Et puis parce que je viens de terminer un bouquin qui se déroule exactement à cet endroit : "Ikebukuro West Gate Park" de Ishida Ira.


Nous commençons par le Gokoku-ji, un temple bouddhiste érigé en 1681. Alors qu'il constitue l'un des rares vestiges de l'époque Edo, il est ignoré des circuits touristiques, ce qui en fait un site très calme colonisé par... une bande de chats multicolores !























Il est à peine 18h30 mais la nuit tombe déjà et nous nous hâtons afin de voir St. Mary's Cathedral (1964) signée... Kenzo Tange, encore lui ! Oui, c'est le même que pour la mairie, le gymnase olympique ou encore Fuji TV. Quand je vous disais que j'allais finir par croire qu'il n'y avait qu'un architecte au Japon... Cette cathédrale Sainte-Marie fut érigée afin de commémorer le 100e anniversaire de la reconnaissance du catholicisme par le dernier shogun.





















Et nous terminons cette journée par une balade dans Sunshine City, gigantesque temple du shopping construit en 1978 à l'emplacement d'une ancienne prison et dominé par la tour Sunshine 60. Dans ce centre commercial est situé Namjatown, un parc ludique réparti sur deux niveaux uniquement consacrés aux chats (décidément, c'est la journée).









































Vu ce que le dernier chat tient en main, vous aurez compris que nous avons passé un certain temps parmi les échoppes reconstituées du Tokyo d'avant-guerre où différents chefs préparaient des gyozas les uns plus originaux que les autres : aux épinards, épicés, au poulet et poireaux, etc. Un régal pour cette dernière soirée de mon premier voyage au Japon.

LA DEESSE DES TOILETTES ET AUTRES HISTOIRES DE PROPRETE

Pour compléter mon billet Quelques considérations sur les rues au Japon, voici d'autres réflexions en images à propos des extérieurs et intérieurs japonais. Je vous ai dit que les interdictions et obligations à respecter étaient nombreuses et qu'on croisait peu de poubelles. Mais quand il y en a à disposition - que ce soit comme ici dans une station-service ou dans les habitations - c'est bien souvent une petite dizaine d'options qui s'offrent à vous. Le tri sélectif est en effet légion et gare à vous si vous vous trompez de sac. Si les dessins sont clairs, tant mieux pour vous. Si les indications sont en japonais, soulevez les couvercles afin d'identifier la bonne destination pour votre déchet. Ce qui est complètement fou, c'est de voir ce tri poussé quasi à l'extrême et, paradoxalement, de recevoir un nombre incroyable de sachets en plastique pour la moindre chose achetée. Etonnant que le sac réutilisable ne soit pas la règle ici. Pas très écologique...
















Une autre précision que j'avais omise jusqu'ici : on roule à gauche au Japon, comme vous le constatez sur cette photo prise dans le minibus près du Mont Fuji. Toujours sur ce cliché, vous remarquez que les parapluies restent à l'entrée pour ne pas tout salir. C'est le cas dans de nombreux lieux publics (musées, restaurants, etc.) et dans les habitations bien sûr. Et un peu partout au Japon, de mon appartement en plein Tokyo au plus retiré des temples, on retire ses chaussures à l'entrée évidemment. Avez-vous repéré les miennes ? ;o)



Propreté et hygiène sont au centre des préoccupations au Japon. Jusqu'aux toilettes que l'on croirait équipées par le célèbre créateur jamesbondien Q pour l'Inspecteur Gadget ! Quel Européen n'a en effet pas été marqué par les équipements sophistiqués des petits coins (musique, intensité du jet, planche chauffante, etc.) de marque Toto ?
















Ca apparaît dans tous les récits de voyage ; pas très original. Moi je voulais mentionner une autre création de l'ami Toto : le lavabo tout en un où les options sont déclenchées par capteur. Voir sur ma photo : en haut à droite on a l'eau, en haut à gauche le savon et en bas le séchoir à mains. Et même quand le séchoir n'est pas intégré au lavabo, peu d'essuies au Japon : toujours des souffleries dans lesquelles on glisse ses mains.


Et je ne pouvais terminer ce sujet décalé sans vous parler d'un succès musical de l'été dernier dont Kenji nous a parlé : Toire no Kamisama (cliquez sur le titre pour écouter la chanson et lisez les sous-titres si vous êtes curieux). Je vous résume l'idée de cette chanson "La déesse des toilettes" de Kana Uemura qui fait près de 10 minutes : si vous prenez le temps d'effectuer des choses pas très drôles et dont personne ne raffole (du style nettoyer les toilettes), ça fera de vous une belle personne au coeur bon. A bon entendeur...