mercredi 10 octobre 2012

TESTE POUR VOUS : LE ONSEN DE L'EPOQUE EDO

Mercredi soir, j'avais opté pour un retour dans le temps grâce à la sortie proposée par ALJ au Oedo-Onsen Monogatari sur Odaiba (à propos de ce quartier, voir mon récit de l'an passé : Odaiba : la surprenante baie de Tokyo). Ce lieu nous plonge en effet à l'époque Edo et offre aux visiteurs une zone de relaxation avec des bains à diverses températures mais aussi un grand espace de boutiques, jeux, échoppes de boisson et de nourriture dans lequel tout le monde se déplace vêtu d'un yukata (kimono léger d'été). Première étape donc : choisir sa tenue et la couleur de sa ceinture à l'entrée, passer au vestiaire et laisser là ses habits du 21e siècle.

 
 
 

Une fois vêtues de la tenue adéquate, les femmes rejoignent les hommes dans l'espace commun. Pascal, l'accompagnateur ALJ, vérifie que nous avons bien croisé les pans du yukata dans le bon sens (on ne met le côté droit sur le gauche que pour les morts) et nous guide dans un premier tour des lieux avec une explications des us et coutumes. Il nous entraîne notamment dans la charmante cour centrale (à l'extérieur donc) où est situé le circuit pour les pieds : on suit un serpentin d'eau chaude en marchant sur différentes surfaces censées masser les petons. Au début, les cailloux font mal mais on s'y habitue. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on a adoré ce mini moment de torture collective mais on a bien ri ! De retour à l'intérieur, on se resépare des hommes pour aller dans la zone des bains puisqu'ils se prennent nus. Pas de photos à l'intérieur bien sûr mais vous pouvez en savoir plus sur le mode d'emploi d'un onsen en (re)lisant mon reportage exclusif dans un autre endroit semblable l'an passé : Testé pour vous : le onsen - reportage exclusif.
 
 
 
 
A la sortie des bains, Solaris, Cindy et moi rejoignons les hommes pour faire le tour des échoppes et choisir à manger (les autres filles sont parties tester des produits de beauté mais mon estomac a préféré le groupe des gastronomes, vous vous en doutez). Certains mangent un plat chaud, d'autres testent des desserts. Moi je suis séduite par une coupe de glace (sans blague !) avec des fruits frais et des douceurs comme du sirop de sucre brun, de la pâte de haricots rouges, des carrés mous ressemblant à des loukoums, etc.
 
 
 
 
 
 
Nous flânons ensuite encore un peu dans les boutiques (on a un bracelet qui nous sert de moyen de paiement et on règle la note globale à la sortie, que ce soit pour les souvenirs, les jeux ou la nouriture) et je prends encore quelques clichés avant de retraverser la baie de Tokyo et la moitié du centre-ville afin de rentrer me reposer en vue de la randonnée au Mont Nokogiri du lendemain. Et pour ceux qui se demanderaient où j'avais mis l'appareil photos durant toute cette déambulation à une autre époque : ce sont les amples manches du yukata qui renferment des poches.
 
 
 

PROVERBES ET DICTONS DU JAPON (2)

Le chat est considéré au Japon comme un animal paresseux et bon à rien. Il apparaît dans de nombreux proverbes et expressions comme "Je demanderais un coup de main même à un chat" (= c'est dire comme je suis débordé) ou celui-ci illustré dans le cadre de mon défi :

 
Notez le fauteuil de ce chat qui se repose et à qui on donne quand même de l'argent (j'en profite pour vous montrer que certaines pièces ont un trou) ! Et je vous donne en outre un autre dicton pour le même prix car il me plaît :