jeudi 23 mai 2013

ARASHIYAMA : JAMAIS 2 SANS 3 (GLACES)

Quand les petits Japonais qui pratiquaient leur anglais à Nijo-jo (lire : Kyoto : Le château Nijo et ses magnifiques jardins) m'ont demandé ce que je préférais à Kyoto, je n'ai pas hésité longtemps : Arashiyama ! Ce coin de verdure adossé à la montagne, à l'ouest de la ville, au débouché de la rivière Hozu, est vraiment le havre de paix où j'aime me balader. Et Tadashi a l'art de nous emmener dans des lieux peu fréquentés, ce que j'apprécie encore plus. 

Je vous ai déjà donné des explications et montré pas mal de photos de cette belle nature en 2011 et 2012 (lire : mes papiers précédents sur Arashiyama), cet article reprendra donc essentiellement des photos et commentaires sur une très ensoleillée journée de mai 2013 passée en compagnie de l'excellent groupe belgo-français de ce voyage. Et ça commence au temple Otagi nenbutsu-ji où je me fais toujours un plaisir de repérer des bouilles qui m'avaient échappé les fois précédentes parmi les 1200 disciples souriants de Bouddha.


  




Ils mettent de bonne humeur, non ? Entre celui qui déguste son maïs et l'autre qui chante en écoutant son lecteur à cassettes, je ne me lasse pas de ce temple aux personnages originaux. Et toujours le bruit de l'eau un peu partout : c'est tellement apaisant.

En descendant la montagne le long des maisons classées aux toits de chaume, on s'arrête faire un petit tour au Adashi no Mayumura, une boutique artisanale dont je vous ai déjà parlé. On y fabrique des petits trésors à partir de cocons de vers à soie de kimono mais c'est cette fois aux pliages minutieux (origami) que je me suis intéressée. Vous vous rendez compte que ce cygne a été réalisé à partir d'une seule feuille de papier !? Une dizaine d'heures de travail !






Que de nuances de vert grâce aux jeux du soleil qui caresse les feuilles d'érables. J'adore ! :o) Grimper au sommet du jardin du Jojakko-ji (temple des érables) est vraiment aisé en comparaison avec la marche sur l'île de Shikoku et la vue en vaut la peine. Ce n'est pas Rémi qui me contredira : c'est plutôt différent de sa Guyane.








Et là, après un bon repas, ce qui devait arriver s'est produit ici aussi : le gang des mangeurs de glaces a de nouveau frappé ! ;o) Il faut dire qu'en nous faisant passer devant le glacier de renommée mondiale Gelateria Sinpachi, Tadashi devait s'y attendre. Et de toute façon, s'il avait esquivé cette halte, j'avais dit au groupe que je connaissais le chemin et ils m'auraient tous suivie sur cette route, en rebelles gourmands que nous sommes. Et en plus il y a du kiwi-banane ce jour-là. La vie est dure...




Quelle équipe, mais quelle équipe ! :o) 

Nous terminons cette belle journée en prenant la route du Tenryu-ji (temple du dragon dans le ciel). Là, on ne s'étonne pas de voir des hommes dans les arbres car les agiles jardiniers japonais se passent aisément d'échelles. Et lors de notre promenade dans le jardin du Tenryu-ji, je retrouve avec plaisir un endroit qui me touche : l'encrier géant, un monument où l'on vénère l'art de la calligraphie et de l'écriture.