lundi 4 juillet 2011

TESTE POUR VOUS : BIERE ET FRITES JAPONAISES

Si c'est pas un réflexe de Belge, ça ! ;o) Plus sérieusement, le journée du lundi 4 s'est terminée par le repas (belgo-)franco-japonais, c'est-à-dire une rencontre avec des Japonais parlant français lors d'un repas avec boissons à volonté. A cette occasion, j'ai goûté la bière japonaise et... mangé des frites avec des baguettes !!!
















La bière est légère (et chère comme j'ai pu le constater le lendemain quand ce n'était plus à volonté) et les frites ne sont pas mauvaises. Les plats ont défilé, nous permettant de déguster plein de mets crus, cuits, frits, en sauce, etc. Poisson, viande, boissons, j'ai tout essayé... J'ai moins accroché au poulpe cru même si le wasabi endormait un peu la langue (voir plat carré). Vous décrouvrez aussi une autre tête française que vous n'aviez pas encore vue (Julien), et pour cause : ce courageux est tous les matins à l'école pour apprendre le japonais et il loge en famille d'accueil en demi-pension donc on le voit moins.



Je suis incapable de vous citer les noms des plats goûtés (je devrais aussi préciser qu'en dessert j'ai eu ma première glace japonaise cachée au coeur d'une pâte à choux) mais c'était très bon. Excellente initiative d'Autrement le Japon. Et puis on a fait de très belles rencontres et on retrouve certains de nos nouveaux amis vendredi pour aller au karaoké. To be continued... ;o)



TESTE POUR VOUS : SE NOURRIR A TOKYO SANS PARLER JAPONAIS

Comment se nourrir à Tokyo sans parler japonais ? Ce n'est pas trop compliqué si on est un peu débrouillard. Plusieurs options s'offrent à vous.

1 - Vous allez manger avec des Japonais (il fallait y penser !) ; ceci fera l'objet de mon prochain post.

2 - Vous essayez de vous faire comprendre - grâce à un mélange de langage des signes et d'anglais (peu parlé ici) - comme je l'ai fait à Mitaka afin d'acheter de quoi pique-niquer au Parc Inokashira. J'ai juste expliqué que je voulais quelque chose à emporter ("take out" ici, pas "take away" !). La dame m'a montré du pain. J'ai dit oui. Elle m'a montré un tableau pendu avec des inscriptions japonaises (la liste des ingrédients disponibles je suppose) et a tenté de me l'expliquer. Rien compris mais j'ai dit ok quand j'ai saisi le mot "jambon" en anglais. Et j'ai obtenu ceci : un délicieux pain cuit devant moi dans lequel il y avait du jambon, deux sauces indéfinissables et plein de légumes.


3 - Vous faites des courses : c'est ce que je devais de toute façon entreprendre comme mission car il me fallait de quoi petit déjeuner et partir en randonnée au Mont Takao le 5 juillet. Pour l'instant je n'ai pas pris de grands risques en faisant mes achats de nourriture : soit des aliments clairement identifiables, soit des emballages avec des dessins, soit des paquets avec explications en anglais.


4 - Vous choisissez un resto qui dispose d'une vitrine où le chef annonce sa carte en présentant des maquettes en plastique de ses plats. C'est très répandu ici.


5 - Vous optez pour une autre version assez proche : le resto ayant sa carte en photos.


Enfin, ne jamais oublier de boire par cette chaleur mais on aurait du mal vu le nombre de distributeurs de boissons qu'on trouve à (presque) chaque coin de rue et même dans les parcs.


A noter que ce n'est quand même pas gratuit et qu'on a tout intérêt à s'acheter des bouteilles dans les grands magasins (depato, de l'anglais Department Store) ou - mais c'est déjà plus cher - dans les petits magasins (konbini ou combini, de l'anglais Convenient Store) qui ressemblent un peu aux dépanneurs québécois. J'en profite pour vous montrer à quoi ressemble l'argent japonais (yens) :

MISSION GEOCACHING ACCOMPLIE

Pour ceux qui ne connaissent pas, le Geocaching c'est ça : What is Geocaching ? Et pour ceux qui ne parlent pas anglais : Présentation du Geocaching.

Je fus initiée à la chose récemment par un ami (Edwin, si tu me lis...) qui m'a confié la mission d'aller dénicher quelques caches au Japon (on peut fonctionner en équipe aussi). J'ai reçu un petit écolage à Bruxelles avant mon départ : nous sommes partis à la recherche de quelques caches dans la capitale belge après un bon petit repas entre collègues/amis. Et me voilà à peine arrivée au Japon que je vais me balader au Parc Inokashira (voir post précédent). A tout hasard, je regarde sur le site Geocaching s'il n'y a pas de caches dans ce coin-là (il y en a vraiment partout dans le monde et, comme ce parc est visité par des touristes d'un peu partout qui viennent pour le Musée Ghibli, c'était fort possible) et il y en a en effet plusieurs dans le secteur.

Je prends donc des notes sur un plan (car pour compliquer le tout, moi je n'ai pas de GPS pour piéton et j'ai un vieux téléphone portable qui n'a donc pas cette fonction non plus) et j'enquête discrètement au gré de ma balade. C'est comme dans Harry Potter, il faut éviter de se faire repérer par les "muggles", c'est-à-dire les non-geocacheurs (le terme "muggle" est utilisé dans les aventures du jeune Potter pour désigner les non-sorciers), à savoir des gens qui trouveraient votre comportement suspect.

Pour vous donner une idée, j'ai trouvé la cache Inokashiraonshi Park #2 avec mes notes sur la carte et des indices faciles que je vous traduis ici en français : magnétique - boîte de gauche - annuaire. C'était donc une petite boîte magnétique dans la cabine téléphonique de gauche cachée derrière les annuaires. Je l'ai détachée, j'ai inscrit mon pseudo dans le cahier contenu dans la boîte et je l'ai remise en place (et à mon retour à l'appart, j'ai enregistré ma découverte sur le site de Geocaching).
















Et pour la cache Inokashiraonshi Park #5 pour laquelle j'avais de nouveau situé les coordonnées sur mon plan grâce à Google Map, pas de mots clés pour orienter la quête ici mais la photo d'un indice : des feuilles mortes et un arrondi en béton. C'était en fait dans la marche creuse qu'on voit à l'avant plan de la photo.



Voilà, comme ça vous savez ce que c'est. On ne gagne rien, ça rend juste les balades un peu plus fun. Surtout pas de prise de tête si on ne trouve pas : on s'en fout. C'est simplement drôle de mener ces petites enquêtes et ça amène souvent à découvrir des endroits sympas voire insolites. Je ne compte pas les traquer comme certains gros joueurs mais, comme je voyage pas mal, j'aurai sûrement l'occasion d'investiguer avec le même but "archéologico-policier" (terme que je viens d'inventer !) ailleurs dans le monde.

MITAKA : PARC INOKASHIRA ET MUSEE GHIBLI

A peine arrivée le dimanche 3, me voilà lancée le lundi 4 à l'aventure seule : il n'y a que moi qui ai choisi d'aller au Musée Ghibli à Mitaka. Ce n'est pas une activité Autrement le Japon à proprement parler mais la réservation est obligatoire et ALJ s'en occupe pour ceux qui veulent y aller. Mon billet est prévu pour une entrée à 14h mais je me mets en route dès le matin afin de profiter du Parc Inokashira juste à côté. Je prends donc un métro puis un train - sans me perdre ! - pour quitter Tokyo. Arrivée à Mitaka, je suis enchantée : le chemin de la gare au parc est une très agréable balade à l'ombre le long d'une petite rivière où la verdure est abondante et... il y a du vent, élément non négligeable par cette chaleur.

















Arrivée au Parc Inokashira, je me balade, prends des photos, observe les Japonais (de nombreux peintres immortalisent la nature notamment), je remplis ma mission Geocaching (voir un prochain post), je commence un nouveau roman policier japonais sur un banc au bord de l'eau et j'arrive à me faire comprendre - en un mélange de langage des signes et d'anglais (peu parlé ici) - afin d'acheter de quoi pique-niquer avant de me rendre au musée.

















L'heure avance et je me rends à l'heure indiquée sur mon ticket à l'entrée du Musée Ghibli consacré aux films d'animation du Studio du même nom dont le chef de file n'est autre que Hayao Miyazaki  à qui l'on doit les films Princesse Mononoke, Mon voisin Totoro, Le voyage de Chihiro, etc. mais aussi le dessin animé Sherlock Holmes (oui, Virginie, tu peux chanter : Le générique). On est accueilli par un Totoro géant à la caisse (normal, réservation obligatoire donc pas de caisse en fait) et puis... on se débrouille si on ne parle pas japonais. On se balade comme on le souhaite dans cette étrange maison toute colorée où se mélangent poésie, mystère et rires d'enfants (photos interdites donc je n'ai que l'extérieur). J'ai été voir la projection : peu de paroles heureusement et je riais au même moment que les Japonais donc ça me rassure sur ma bonne compréhension de l'histoire. On flâne sur trois étages, en passant de pièces en pièces via passerelles ou escaliers (ça m'a fait penser à Poudlard) jusqu'à la terrasse sur le toit où trône un robot du Château dans le ciel. On découvre les coulisses de la fabrication d'un film d'animation, des croquis, des livres, objets et photos qui ont inspiré les créateurs, la salle du Nekobus (merci Cindy, grâce à toi je savais que Neko voulait dire chat !), la boutique de Mama Aiuto, etc. Bref une très intéressante visite mais à ne conseiller qu'à ceux qui s'y connaissent un minimum en cinéma d'animation ou... qui parlent japonais !

MA CHAMBRE EN APPARTEMENT TOKYO STAY

Peu de texte mais plutôt quelques photos pour vous montrer à quoi ressemble mon appartement Tokyo Stay : ce sont des colocations à géométrie variable pour gens qui étudient et/ou travaillent ici. Moi je suis par exemple dans une maison - très bien située à 2 minutes à pied de l'arrêt Otsuka où je peux prendre la ligne Yamanote du métro (oui, celle de la chanson) mais aussi où se donnent pas mal de rendez-vous pour partir aux activités communes - à 6 chambres individuelles où on trouve une Belge (sans blague), une Japonaise, trois Japonais et un Américain. Vous pouvez donc voir dans ces photos la maison, ma chambre (la fenêtre ouverte, c'est juste pour la photo hein ; il fait très chaud - plus de 30° - et humide donc c'est climatisé), la cuisine, le coin lessive à côté de la porte vers le jardin et le salon. Je ne vous mets pas les sanitaires au complet car vous avez déjà vu une douche et un lavabo mais je poste une photo d'un wc pour attirer votre attention sur un truc bien pensé : quand on tire la chasse, l'eau coule à vue au départ d'un robinet pour se jeter dans un trou qui remplit la chasse et on utilise donc cette eau pour se laver les mains avant qu'elle ne serve à l'évacuation. Comme c'est malin et écologique !