mardi 9 octobre 2012

TESTE POUR VOUS : LE SHABU-SHABU

Les émotions, ça creuse. Et après cette belle et intense journée au pied du Mont Fuji, Melissa, Romain et moi avions bien faim. Ce qui tombait bien, c'est que j'avais rendez-vous avec mon ami Nico le Breton nippon et qu'on s'était entendus pour qu'il me fasse découvrir une adresse qu'il fréquente assez régulièrement depuis qu'il est à Tokyo : Mo-Mo-Paradise.


Après nos retrouvailles à la gare de Shinjuku et une balade dans le quartier "chaud" de Kabukicho, nous nous sommes donc attablés au Mo-Mo-Paradise et avons commandé leur spécialité : le Shabu-Shabu. Il s'agit d'une adaptation japonaise de la fondue chinoise. On trempe de fines tranches de boeuf et de porc dans le bouillon en ébullition situé en milieu de table avant de les faire passer dans de l'oeuf cru et/ou une sauce (par exemple la sauce au sésame). On dit que c'est le bruit ("swish swish") que fait la viande en cuisant de la sorte qui a donné son nom au Shabu-Shabu. Les légumes - à volonté comme la viande - sont également cuits dans le bouillon : champignons, carottes, soja, etc. On a même cuit du potiron ! J'ai beaucoup apprécié ce repas et cette soirée en général. Et si je vous dis qu'elle fut arrosée d'umeshu (vin de prune que j'adore), vous saurez d'autant plus pourquoi.
 
 

TESTE POUR VOUS : LES ATTRACTIONS DU FUJI Q HIGHLAND

Même si la vue était magique (cf. le papier : Le jour où j'ai vu le Mont Fuji de près), on n'allait pas passer la journée uniquement à regarder le Mont Fuji : nous avions dans l'idée d'aller chercher quelques sensations fortes au Fuji Q (ou Fujikyu) Highland. Et nous ne fûmes pas déçus ! Mais tout d'abord, la carte d'accès : une fois le billet d'entrée acheté, on nous dirige dans un photomaton pas comme les autres... Dès que notre bouille est immortalisée, la machine nous échange le ticket contre un pass pour la journée avec photo intégrée.






Comme vous l'aurez constaté sur ces premières photos, les attractions au Fuji Q Highland, c'est du sérieux. Plusieurs montagnes russes détiennent un record au Guiness Book, notamment la rose ci-dessus qui, mine de rien, file à 172 km/h ! Peut-être aurez-vous également été intrigués par le logo du parc qui n'est pas sans rappeler une célèbre chaîne de fastfood de chez nous (Quick bien sûr). Pur hasard : c'est un Fuji avec un Q dedans. Mais en parlant de burger, je ne pourrais poursuivre mon récit sans mentionner le curieux spécimen avalé ce midi-là chez Mos Burger : ça ressemblait à un double sandwich classique de fastfood... sauf qu'il y avait en plus une couche de sauce bolognaise avant chaque tranche de pain. Et sinon, je continue toujours ma cure de Melon Soda.




A part celles à sensations fortes, on a aussi fait des attractions à énormes moments de rire comme les bouées où, malgré les magnifiques ponchos jaunes fortement conseillés et fournis pour 100 yens (1 euro), on s'est pris de belles vagues sur la tête. Le chaton qui cause à l'écran, c'est un exemple de petit film que le Fuji Q Highland diffuse dans les files d'attente pour aider à patienter.




Mais le temps passe vite quand on s'amuse bien et, après un dernier regard au Mont Fuji entre deux attractions, il est temps de reprendre le train à destination de Tokyo. C'est avec plaisir que nous retraversons la belle campagne japonaise à bord de notre wagon à l'effigie de la montagne. Pour l'anecdote, il est à noter que même Kit Kat - bien connu ici pour ses nombreuses éditions spéciales différentes de région en région (Kit Kat au wasabi, à la fraise, au thé vert, etc.) - a sorti une version spéciale pour le lieu : Blueberry Cheese Cake. C'est d'ailleurs pour aller en déguster un que je termine ce billet.










LE JOUR OU J'AI VU LE MONT FUJI DE PRES

Au retour de mon premier voyage au Japon l'été passé, ma principale frustration avait quand même été que le Mont Fuji se cachait systématiquement dans la brume ou les nuages les jours où j'aurais dû le voir (lire entre autres à ce sujet : Promenade autour du Mont Fuji... sans le voir). Cette fois, je n'ai pas laissé notre rencontre au hasard de la météo. Je me suis levée tôt ce mardi et j'ai pris le train (trois trains en fait) pour aller l'admirer de près.

L'achat des billets fut un peu compliqué (merci à Mélissa qui avait préparé la fiche à présenter à la gare pour se faire comprendre) mais nous avons eu toutes nos correspondances et sommes arrivés à bon port. Avant même de découvrir LE mont, c'est la campagne japonaise qui m'a séduite. Et puis il a pointé le bout de son sommet. Et le sourire ne m'a plus quittée.







Ne cherchez pas le Mont Fuji sur cette dernière photo : c'est juste un clin d'oeil pour papa car cette image aperçue depuis le train m'a fait penser à lui ;o) Nous sommes ensuite arrivés au parc d'attractions Fuji Q (ou Fujikyu) Highland situé au pied de ce point culminant du Japon (3.776 mètres) mais la météo était venteuse et les nuages se sont empressés de cacher la montagne. Nous avons donc profité des autres montagnes (russes) - voir le billet suivant : Testé pour vous : les attractions du Fuji Q Highland - jusqu'en milieu d'après-midi où le timide volcan est à nouveau sorti de sa couverture nuageuse. J'ai alors effectué plusieurs tours de grande roue afin de capturer ce souvenir dans une nouvelle série de photos.






Voir le Mont Fuji de près, c'est comme marcher sur la muraille de Chine ou prendre un koala dans ses bras en Australie : un moment inoubliable dans une vie :o))) Peut-être qu'un jour je reviendrai pour en faire l'ascension et ajouter des images à ma collection d'aventures marquantes...