dimanche 21 octobre 2012

OSAKA : A LA DECOUVERTE D'UNIVERSAL STUDIOS JAPAN

Dans l'avion qui m'amenait au Japon cette année, j'ai eu 12 heures pour faire la connaissance avec ma voisine Melissa, cuistot de son état, qui n'en était pas à sa première visite en terres nippones non plus. Elle n'a pas marché avec nous sur Shikoku mais je l'ai retrouvée en fin de séjour à Kyoto et nous nous sommes lancées dans l'expédition que nous avions programmée dès l'avion : la découverte d'Universal Studios Japan (pour voir leur site en anglais : cliquez sur ce lien). Première étape : prendre le train JR de Kyoto à Osaka, puis un autre JR jusqu'à Universal City.


Deuxième étape : acheter un ticket. Et il y a du monde ; on n'est visiblement pas les seules à avoir eu l'idée de partir à la conquête de ce parc d'attractions cinématographiques en ce dimanche ensoleillé. Mais on va s'offrir une petite folie (demain on quitte le Japon et on n'est pas tous les jours à Osaka dans l'un des 3 parcs des Studios Universal au monde) qui va grandement nous faciliter la vie : l'Universal Express Booklet 7, un pass prioritaire pour 7 attractions principales. Quel plaisir de dépasser tout le monde via la file VIP ! Jouissif ! :o)



Troisième étape : s'amuser ! On commence par les montagnes russes Hollywood Dream avant d'enchaîner avec l'Institute of Future Technology afin d'embarquer dans le célèbre véhicule de Back to the Future (Retour vers le futur) pour un voyage dans le temps et l'espace. Et tout de suite après, l'attraction Spiderman : on est à bord d'un autre véhicule et on voyage dans la ville aux prises avec divers ennemis célèbres... mais l'homme-araignée arrive toujours à temps pour nous sauver. Ouf ! Ca vaut bien un bisou ;o)






Ensuite on assiste au show Terminator 2 qui combine images 3D et acteurs en live (mouais, les doublures d'Arnold Schwarzenegger, de Linda Hamilton et surtout d'Edward Furlong jouées par des Japonais sont peu convaincantes). Place après ça aux attractions aquatiques : Jurassic Park et Jaws (Les dents de la mer).






Que d'aventures ! Ca creuse. It's time for cheeseburger and melon soda in Mel's Drive-in. De nombreux Japonais ont quant à eux opté pour la couverture dans un coin du parc et le bento de midi.





Pour digérer, direction le show Waterworld : le film est résumé/rejoué en direct avec des cascades assez impressionnantes ainsi que des effets pyrotechniques. Puis on retraverse le parc pour suivre les explications au sujet des effets spéciaux de Backdraft, un film avec des incendies, des explosions de gaz et des pompiers sauveteurs. On a eu chaud !






Et la balade dans le parc continue jusqu'en soirée où nous reprenons le train vers Kyoto (pfff, il faut boucler la valise pour le départ demain matin). Durant nos déambulations, on a croisé pas mal de drôles de Japonais déguisés - ben oui, Halloween c'est dans une dizaine de jours - et je n'ai pas hésité à leur demander de poser pour moi. Je partage avec vous mes meilleurs souvenirs de déguisements : la famille Spiderman et le quatuor "Où est Charlie ?". Ce fut une bien cool journée !







samedi 20 octobre 2012

ARASHIYAMA : QUAND ON AIME, ON NE COMPTE PAS

L'an passé, j'avais adoré la journée à Arashiyama (littéralement : tempête de montagne) alors je n'ai pas hésité une seconde à reprendre cette activité. Quand on aime, on ne compte pas... les sourires. Tout comme en 2011, nous avons enchaîné train et bus pour partir du haut de la montagne et effectuer la balade en descendant. A commencer par le temple Otagi nenbutsu-ji (lire : Arashiyama : 1200 sourires pour bien commencer la journée). J'en ai profité pour errer parmi les 1200 disciples de Bouddha radieux afin d'en repérer des comiques qui m'avaient échappé la première fois. Par exemple celui qui raconte une histoire à son petit, le tennisman ou encore celui qui a la tête à l'envers. J'ai resalué le matou et bien ri quand David a essayé d'imiter la statue photographe.






Quand on aime, on ne compte pas... les heures de patience des artisans. En descendant le long des maisons classées aux toits de chaume, on arrive chez Adashi no Mayumura, une boutique artisanale où l'on fabrique plein de petits trésors à partir de cocons de vers à soie de kimono. Une sympathique équipe féminine qui pose avec nous avant de nous offrir des KitKat au thé vert.








Quand on aime, on ne compte pas... les beaux coins de nature (lire aussi : Arashiyama : mousses, érables et bambous). C'est toujours un plaisir de se balader au Gio-ji, le temple des mousses, construit en souvenir de la danseuse Gio, ou au Jojakko-ji, le temple des érables situé dans un quartier apprécié des poètes comme source d'inspiration. Beaucoup de vert. Je ne m'en plains pas. Les couleurs automnales se font pour l'instant discrètes : il faudra vraiment que je revienne un jour en novembre pour voir les érables devenir rouges (Koyo).







Quand on aime, on ne compte pas... les pauses gourmandes. Ce midi, nous mangeons comme l'an passé un plat de gyudon non loin du Togetsu-kyo, le "pont pour traverser la lune" (lire : Arashiyama : Du pont pour traverser la lune au dragon dans le ciel) et nous faisons de nouveau une halte chez le glacier de renommée mondiale Gelateria Sinpachi avant d'aller visiter Tenryu-ji (le temple du dragon dans le ciel) et son jardin. Je goûte kiwi-banane (délicieux !), Keitaro chocolat et David prend 2 pots (!) car il veut entre autres tester la glace pistache qui a gagné le Concorso Internazionale Il Gelato dell'anno à Rimini en 2010.




Enfin, le jour commence à décliner. Nous rentrons à Kyoto et la journée se termine en beauté avec deux des choses que je préfère au Japon : des gyozas et de l'umeshu ! :o)