jeudi 11 octobre 2012

TOKYO : EXPEDITION AU MONT NOKOGIRI

Avant de pouvoir effectuer la randonnée sur le Mont Nokogiri, il faut prendre le métro jusqu'à une gare, ensuite le train pendant une heure, un bus vers le port de Kurihama et enfin un bateau pendant 40 minutes afin de traverser la baie de Tokyo. Quand on arrive enfin au port de Kanaya dans la préfecture de Chiba, il n'est pas encore midi mais on mange au Bay Side Fresh Market Place The Fish pour prendre des forces (et, de toute façon, le petit déjeuner est déjà oublié depuis longtemps). Le petit bateau n'est pas mon plat (merci Florian pour la photo) mais ce menu enfant auquel on a ajouté un plat de riz pour caler les adultes était mignon (kawaii comme diraient les Japonais). Moi j'ai mangé une assiette de pâtes aux fruits de mer.
 
 
 
 
 
 
Nous avons ensuite pris le téléphérique pour monter au sommet du Mont Nokogiri (la ligne est située sur la gauche du plan que j'ai photographié pour vous donner une idée). Au départ de ce point, nous avons descendu puis regrimpé des volées de centaines de marches en pierre au coeur du Mont afin de découvrir ses trésors : sa magnifique nature verdoyante en premier lieu mais aussi son immense bas-relief de Kannon (j'ai l'air minuscule à ses pieds), ses 1500 petites statues des disciples de Bouddha disséminés dans la montagne (je ne suis pas sûre de les avoir tous vus mais j'adore celui qui se tape sur le crâne) et enfin son énorme Bouddha Daibutsu de Nihon-ji. Ce dernier date à l'origine de 1783 mais il a subi au siècle passé une restauration de 4 ans qui s'est achevée en 1969. Il mesure 28 mètres de haut et se veut un symbole de paix et de tranquilité.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

On remonte ensuite vers le sommet : les marches de pierre défilent sous mes pas, j'en oublie de prendre des photos, mon coeur s'accélère, j'ai envie de boire 10 litres d'eau... et puis on arrive tout en haut plus vite que je ne l'aurais cru. C'était sportif mais je suis contente d'avoir participé à cette randonnée : les paysages en valaient la peine. Et maintenant le moindre escalier croisé nous refait penser à cette journée et paraît ridiculement petit ! Le téléphérique nous ramène alors au pied du Mont Nokogiri et nous nous dirigeons vers un onsen (bain chaud) non loin afin de se détendre les muscles. Quand on en sort, la nuit tombe doucement sur le port. Nous reprenons bateau, bus, train et métro vers Otsuka (là où je logeais l'an passé, juste à côté d'Ikebukuro où est situé mon hôtel cette année). Nous allons boire quelques cocktails au bar Speak Easy – mon breuvage préféré de l'an passé a subi une mise à jour et se nomme à présent “Sex in Otsuka 2” – à la “ALJ Night” organisée ce soir-là. On arrose l'anniversaire de Romain dignement puis j'abandonne à regret la fête pour rentrer préparer mon sac car demain c'est le grand jour du départ pour Shikoku.