samedi 18 mai 2013

SHIKOKU : TRAIN COTIER ET ASCENSION VERS LE TEMPLE N° 27

Nous avons déjà vu les temples 30 à 36 ; nous revenons un peu en arrière (pour des questions de disponibilités de logements) et prenons aujourd'hui la direction des temples 27 à 29. Si vous regardez sur la carte des 88 temples, vous verrez que le n° 27 est assez éloigné de Kochi et sur le profil du parcours vous constaterez également que c'est plutôt pentu. Pour l'atteindre, nous prenons le train de Kochi à la gare de Tonohama. Et Keitaro nous fait une démonstration du déplacement des dossiers japonais pour créer des carrés de 4 places ou des successions de duos de sièges. Ingénieux !




 
 
 
 
Le train démarre et nous longeons alors l'océan. Que c'était beau et agréable ce trajet ! J'aurais bien fait le tour de l'île assise là, moi. Un de mes meilleurs souvenirs ce train. :o)
 
 
 
 
Et c'est à la descente de ce train que les choses très sérieuses commencèrent. Kenji nous avait annoncé des panneaux "attention aux vipères" (voir celui que je tiens sur la photo suivante) et comme "leur saison" commence au repiquage du riz, on était en plein  dedans. Donc des bâtons dans les mains (la clochette à ours ne sert à rien vu que les serpents sont sourds) pour faire des vibrations au sol et marche groupée afin d'être ensemble en cas de soucis. En gros ça voulait dire que les autres devaient régulièrement m'attendre vu que les montées ce n'est pas là où je suis la plus efficace...
 
 
 
 
 
 
 
On traverse par moments les boucles que fait la route pour les véhicules mais en gros nous on grimpe tout droit pendant plus d'une heure (4 à 5 km) là où les autos zigzaguent. Et nous arrivons finalement au Temple n° 27 qui porte bien son nom : Konomine-ji (Pic des dieux). Là haut (on est à plus de 600m d'altitude), on découvre un beau panorama et une statue d'un pélerin en difficulté aidé par la divinité de ce lieu et par Kukai bien sûr.
 
 
 
 
 
Mais nous n'avons pas le loisir de visiter à l'aise (un peu dommage) : juste le temps de récolter notre calligraphie car nous devons attraper un autre train afin d'avancer dans le parcours de la journée. La descente va bien plus vite que la montée en ce qui me concerne. J'ai donc le temps de prendre quelques clichés des rizières en palliers et du riz qui va être repiqué.
 
 
 
Et de retour à la gare, je demande à un autre marcheur d'immortaliser ce moment en faisant poser toute l'équipe ayant atteint le Temple n° 27 - qui était quand même la plus grosse épreuve de ce mois de mai - au pied de la représentation d'un joyeux Henro.
 

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